Ce matin, le ciel était voilé, mais maintenant que je connais bien la ville, je sais que ça va se lever après 11h.
Pour ce dernier jour à Porto, j’ai décidé d’aller visiter le musée et la maison Serralves
La maison a été créée à la demande de Carlos Alberto Cabral, deuxième comte de Vizela. Après avoir visité l’exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925, le comte décide de faire construire une résidence dans le style Art Déco. C’est la réalisation la plus importante dans ce style au Portugal.
La maison est dotée de grands espaces ouverts sur le parc. La décoration (ou son absence) est loin des exubérances florales de l’Art Nouveau, qui n’a pas pris au Portugal.
Hélas les salles sont désespérement vides, pas un meuble. De plus, très peu d’explications sont fournies. Les visites guidées proposées devraient combler cette lacune, mais aucune n’avait lieu pendant ma visite. Mais ça n’empêche pas d’apprécier la beauté du bâtiment.
Le parc qui entoure la villa compte 18 hectares. Les jardins ordonnés succèdent aux espaces d’apparence plus naturelle. Le parc existait avant la construction de la villa, mais le comte l’a largement fait remodeler à son goût.
Au hasard des allées, on peut trouver des oeuvres d’art contemporain.
C’est que le parc appartient aujourd’hui à la fondation Serralves (du nom de la rue avant la création du parc), qui se consacre à l’éducation et à l’art contemporain. Elle a été créée dans les années 1980 par l’Etat portugais.
Un musée d’art contemporain complète la visite.
En fait j’avais commencé par le musée, en attendant que le soleil revienne.
Comme souvent il y a des choses plus ou moins bizarres, mais j’aime bien visiter les musées d’art contemporain dans les villes que je visite. Malheureusement la moitié du musée était fermée pour cause de désinstallation d’une précédente exposition.
Grâce à une parfaite exploitation des transports publics de Porto, et à beaucoup de chance dans les horaires, j’ai pu visiter tranquillement le parc, le musée et la maison Serralves avant d’aller à l’aéroport d’où je rédige ces quelques lignes, juste avant d’embarquer.
C’était une excellente façon de conclure un très beau week-end sous le soleil de Porto.