Archives de catégorie : Gironde 2017

Dernier jour à Bordeaux

Pour mon dernier jour à Bordeaux, le temps est au beau fixe. Je décide de prendre mon temps et de me promener dans le centre-ville.
Je commence par longer la Garonne. Les immeubles qui s’alignent sur les quais ont une belle unité à l’architecture classique qui me rappelle Nantes.

Quai Richelieu

Le summum est la place de la Bourse, surtout quand le miroir d’eau fonctionne.

La place de la Bourse

Tous les immeubles un peu anciens du centre emploient la même pierre blanche. En s’éloignant un peu du centre, on peut trouver dans des petites rues des immeubles plus noirs. Cela montre qu’il y a eu une efficace campagne de ravalement récemment.

On change d’époque à deux pas du centre historique, à quelques rues de l’hôtel de ville et de la cathédrale. Le quartier Mériadeck porte le nom du prince cardinal de Rohan, Ferdinand Maximilien Mériadec, archevêque de Bordeaux qui y fit construire le palais Rohan en 1771 (qui, en 1833, deviendra l’hôtel de ville). Mais son architecture est moderne, le moderne des années 1960.

Quartier Mériadeck

Mais bon, ça n’a pas empêché le classement de Bordeaux au Patrimoine Mondial de l’Unesco.

Une particularité intéressante à Bordeaux : les indications des noms de rues.

Plusieurs noms pour une seule rue

En de nombreux endroits, les anciens noms de la rue sont encore visibles. Souvent on peut ainsi voir le nom sous l’Ancien Régime puis sous la Révolution. Mais pour la plupart les noms révolutionnaires ont été abandonnés, à la Restauration je suppose. Disparus le cours Messidor (cours d’Albret),  la rue de l’Egalité (rue du Parlement), la rue J’adore l’égalité (rue Montbazon) ou la rue Vivre Libre ou Mourir (rue Saint-Seurin).

D’ailleurs, en parlant de toponymie urbaine et de Restauration, le quai qui passe devant la place des Quinconces s’appelle le quai Louis XVIII. Il n’y en a pas beaucoup des rues qui portent ce nom en France.

La place des Quinconces

Pour finir ma visite, je suis passé par l’impressionnante basilique Saint-Michel et son non moins impressionnant clocher détaché, comme à la cathédrale.

La basilique Saint-Michel

Il est possible de monter au clocher, mais il faisait trop chaud pour cet exercice. Je me suis donc contenté d’un thé glacé à la menthe à l’ombre du clocher avant de prendre le train du retour.

Troisième jour à Bordeaux

Ce troisième jour était spécial puisque c’était le jour du meeting aérien. Mais comme celui-ci était plutôt cour, je suis rentré à l’hôtel vers 16h30 pour me reposer avant de ressortir vers 20h.

A cette heure le soleil est bas et vif, et il éclaire bien le Pont de pierre.

Le Pont de pierre

Après le dîner, le soleil était tombé, l’occasion de faire un petit tour nocturne et profiter des illuminations du théâtre.

Le théâtre de Bordeaux

A cause de son orientation, la Place de la Bourse ne peut être photographiée que le matin (on verra ça demain) ou la nuit.

La place de la Bourse

Je ne sais pas pourquoi, le miroir d’eau était à sec pendant tout le week-end et c’est bien dommage.

Le meeting de l’air de Bordeaux

Bordeaux est une belle ville et on peut choisir n’importe quel week-end pour venir la visiter, mais si ça tombe le même week-end que le meeting aérien sur la base aérienne 106 « Capitaine Croci », c’est encore mieux.

Ces dernières années, je me plains toujours de la pauvreté des meetings aériens en France. Cette fois-ci encore plus : les démonstrations aériennes ont duré de 12h30 à 14h00 seulement !

Une raison à cela est que la BA106 partage sa piste avec l’aéroport de Bordeaux-Mérignac et qu’il ne faut pas trop perturber le traffic civil.

Mais ne boudons pas notre plaisir, il a fait très beau et il y a toujours moyen de capturer des nouvelles images.

Rafale dans la brume
Rafale dans la brume

La patrouille ASPA en pleine conférence
La patrouille ASPA en pleine conférence

La patrouille de France et l'avion de ligne
La patrouille de France et l'avion de ligne

Par contre l’exposition statique était plus riche que d’habitude grâce au Conservatoire Air et Espace d’Aquitaine. Le CAEA est une association qui collectionne et restaure de nombreux avions anciens. Hélas comme elle est installée sur des terrains militaires, la collection n’est pas accessible au public en temps normal.

Le hangar du Conservatoire Air et Espace d'Aquitaine
Le hangar du Conservatoire Air et Espace d'Aquitaine

Elle compte des dizaines d’avions militaires, et quelques avions  civils. Du fait de la proximité des usines Dassault à Mérignac, la collection est particulièrement richee, avions Dassault, dont le 1er exemplaire de série du Mystère-Falcon 20 et quasiment un exemplaire de chaque chasseur de l’avionneur.

Pour le meeting, les plus belles pièces étaient sorties du hangar. Certains avions sont des raretés, comme ce Mirage F1-BQ, commandé par l’Irak mais jamais livré pour cause d’embargo. Il compte 8h15 de vol.

Mirage F1 BQ
Mirage F1 BQ

Espérons qu’un jour le CAEA pourra mettre en valeur sa collection en l’exposant au public.

Deuxième jour à Bordeaux

Il pleuvait ce matin quand je me suis mis en route pour la Cité du Vin, située dans le quartier des bassins à flot.

Il s’agit de l’ancien port de Bordeaux. Toute l’activité industrielle, dont la construction navale, a disparu depuis longtemps, pour laisser place à des friches, comme partout. Depuis une quinzaine d’années, la ville pilote un réaménagement du quartier, avec une forte densité d’immeubles d’habitations modernes, qui reprennent les codes extérieurs des anciennes usines, mais en plus aimable.

Le quartier des bassins à flot

On retrouve cette approche un peu partout en Europe : Hambourg, Manchester, Londres, Bilbao, pour ne citer que quelques villes que j’ai visitées. Des immeubles haut de gamme autour d’un équipement culturel (musée, salle de concert) fédérateur.

D’après un panneau, un musée de la mer et de la marine est prévu pour 2018.

Par contre il reste un vestige moins aimable, et qu’il sera impossible de faire disparaître : la base sous-marine.

Quittons le quartier des bassins à flot pour revenir vers le centre-ville et le CAPC.

Depuis le matin, le ciel est gris avec plusieurs averses. Ce n’est qu’en sortant du CAPC que le soleil s’est installé définitivement.

Je me suis un peu promené le long de la Garonne, jusqu’au miroir d’eau mais celui-ci est sec aujourd’hui. Ce qui est beaucoup moins intéressant que quand il est en eau.

Le soir, j’ai mangé au Coin de Camille.

Tatiki de beuf, lanière de radis et ananas Victoria, compotée de Granny Smith au wasabi
Gigotine de pintade farcie au foie gras et raisin, coulis de cresson et légumes oubliés confits, jus court à l’estragon
Sablier d’aspic de mangues au mojito et chocolat

L’entrée et le dessert était très bons, mais le plat finalement un peu banal.

Le CAPC

Le CAPC, ou Centre d’Art-Plastique Contemporain, est le musée d’art moderne de la ville de Bordeaux. A ne pas confondre avec le FRAC Aquitaine installé au bord du bassin à flot n°1.

Le CAPC est installé dans l’entrepôt réel des denrées coloniales, construit entre 1822 et 1824 par Claude Deschamps, qui a également construit le Pont de pierre.

Le CAPC


Cet entrepôt servait au stockage sous douane de produits venus des colonies (sucre, cacao, indigo, arachides)  avant leur réexpédition vers l’Europe du Nord par les négociants bordelais.

Aujourd’hui, il accueille des expositions d’art contemporain.

La seule oeuvre permanente du CAPC est ce dessin de Keith Haring visible depuis l’ascenseur à travers une vitre.

Un dessin de Keith Haring dans l'ascenseur du CAPC

Il mesure donc plusieurs mètres de haut. Il est impossible de le voir en entier d’un coup, mais j’aime ben l’idée.

Reste une grave question : vaut-il mieux le voir de bas en haut ou de haut en bas ?

La base sous-marine de Bordeaux

La base sous-marine de Bordeaux a été construite entre 1941 et 1943 par l’organisation Todt pour la marine allemande.

La base sous-marine

Les 11 alvéoles pouvaient recevoir un ou deux sous-marins  pour y subir la maintenance et les réparations nécessaires entre deux patrouilles dans l’Atlantique.

Quatre autres bases similaires existent sur la côte Atlantique de la France. Les autres sont à Brest, Lorient, Saint-Nazaire et La Rochelle. Je les ai toutes vues sauf celle de Brest (pour l’instant). Deux autres ont été construites en Norvège, à Trondheim et Bergen.

Pour la marine allemande, ces bases ont joué un rôle clé pendant la bataille de l’Atlantique. Grâce à ces bases, les sous-marins pouvaient rejoindre leurs zones de patrouille dans l’Atlantique beaucoup plus rapidement, et avec moins de risque d’être interceptés, qu’en partant des ports allemands sur la mer du Nord. La marine italienne a également basé une flotille de ses sous-marins à Bordeaux.

Une imposante couche de béton (5,6 mètres d’épaisseur, 600 000 m3 au total) a mis la base à l’abri des attaques aériennes. Les alliés l’ont bombardée à plusieurs reprises, mais les effets sur la base ont été peu important. Ce sont les quartiers civils aux alentours qui en ont le plus souffert, avec plusieurs centaines de victimes.

La base sous-marine de Bordeaux abrite aujourd’hui un lieu d’exposition mais je ne l’ai pas visité.

La Cité du Vin

Inaugurée il y a un an, la Cité du Vin est la nouvelle attraction de Bordeaux.

La Cité du Vin

Entre musée et parc à thème, la Cité du Vin est un lieu de découverte du vin dans ses dimensions culturelle, civilisationnelle, patrimoniale et universelle. Armé d’un guide multimédia, le visiteur est invité à explorer le monde du vin à travers 20 espaces thématiques. Tous les vignobles du monde sont évoqués, de la Moselle à la Nouvelle-Zélande, mais à la fin du parcours l’accent est quand même mis sur le bordelais. C’est quand même les collectivités locales et le conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux qui financent à 75%.

Le volume d’informations proposé est phénoménal, et la consultation un peu fastidieuse. Je me suis surtout consacré aux aspects culturels et historiques et fais l’impasse sur les aspects techniques. Vers la fin, un confortable canapé permet de se reposer un peu.

Moment de repos à la Cité du Vin

Le parcours se termine par une dégustation, à choisir parmi une vingtaine de vins de différents pays. Pour faire original, j’ai choisi un vin rouge géorgien. Plus boisé que fruité, assez léger et pas trop tannique. C’est ce que m’a dit l’oenologue et je suis d’accord avec elle.

C’est très intéressant, très moderne et très cher.

Premier jour à Bordeaux

Je suis arrivé en fin de matinée à Bordeaux sous le soleil.

J’ai commencé par visiter la cathédrale Saint-André.

Le cathédrale de Bordeaux

Détachée de la cathédrale se trouve la tour Pey-Berland dont j’ai bien sûr gravi les 233 marches. D’en haut on jouit d’une vue magnifique sur la ville.

Bordeaux depuis la tour Pey-Berland

Ensuite j’ai visité de musée d’Aquitaine, qui raconte l’histoire de la région et de Bordeaux de la préhistoire au XIXème siècle. Les salles consacrées aux XXème et XIXème siècles sont en cours d’aménagement.

Salle moyen âge au musée d'Aquitaine

Et j’ai profité du beau temps en serpentant dans les petites rues pour aboutir au miroir d’eau.

Le miroir d'eau

Après lecture des cartes de restaurants, une conclusion s’impose : il y a moyen de bien manger à Bordeaux. Pour ce soir j’ai choisi le restaurant « Chez Jean » sur la place du Parlement.

 

Terrine de canard avec chutney gingembre-citron
Confit de porc noir du Pays Basque
Dôme à la fève tonka et chocolat (avec des surprises à l’intérieur)

Très bon et plus original que les menus foie gras et magret.

Petit bonus avant d’aller se coucher : retour à la cathédrale. Ce week-end a lieu la Nuit des Cathédrales. Pour cette occasion la cathédrale de Bordeaux était ornée de milliers de petites bougies et un concert était donné.

La nuit des cathédrales

Une bonne première journée, qui sera je l’espère suivie par d’autres.

Les châteaux clémentins

Bertrand de Got est né vers 1264 près de Villandraut, à une cinquantaine de kilomètres au sud-est de Bordeaux. Il devient Pape sous le nom de Clément V en 1305. Aujourd’hui on le connaît surtout comme le Pape qui a instruit le procès des Templiers et que l’on rencontre dans « Les rois maudits ».  C’est lui aussi qui installa la papauté à Avignon pour quelques années.

Quand il a été élu Pape, il s’est fait construire une forteresse-résidence à Villandraut.

Le château de Villandraut

Le château est de plan presque carré, avec six tours rondes identiques : une à chaque angle (dont une a été rasée) plus deux de part et d’autre de la porte d’entrée. Un vaste logis seigneurial en U occupe 3 côtés de la cour intérieure.

Le château de Villandraut

On appelle « châteaux clémentins » un ensemble de cinq châteaux liés au Pape Clément V et situés à quelques kilomètres de Villandraut. Avant d’arriver à Villandraut j’en avais visité deux autres : Budos et Roquetaillade.

Raymond Guilhem de Budos, neveu du Pape Clément V, obtient en 1306 l’autorisation du roi Edouard 1er d’Angleterre (nous sommes en Guyenne, terre anglaise) et les finances de son tonton pour transformer la demeure familiale en château fort.

Budos est un château-fort de plaine classique : plan carré, une tour à chaque angle, une porte renforcée par une tour supplémentaire et entouré d’un fossé sec.

Le château de Budos

Une originalité de Budos est qu’une des tours d’angle est octogonale alors que les trois autres sont rondes. Je n’ai pas trouvé d’explication à cette particularité.

Le château de Budos au milieu des vignes de Graves

Le château a perdu une bonne partie de ses courtines et des grands arbres ont élu domicile dans sa cour intérieure. Mais les ruines qui restent sont en bon état et sa situation au milieu des vignes a un charme certain.

En 1306 aussi, Gaillard de La Motte, un autre neveu de Clément V obtient également l’autorisation du roi Edouard 1er de bâtir une forteresse à Roquetaillade, pour remplacer un château plus ancien et démodé.

Le château de Roquetaillade

Extérieurement, le château de Roquetaillade a un air de famille avec Villandraut, avec ses 4 tours massives sur sa façade principale. Par contre sa cour intérieure est dotée d’un donjon carré de 40 mètres de haut .

Le château de Roquetaillade

L’autre différence est la présence de toutes ces fenêtres. Et comme disait Jacouille : « Il ya des fenestres partout, on ne peut point se défendre !!!« . Les fenêtres sont le résultat de deux campagnes de transformations au XVIème siècle pour le premier étage puis au XIXème pour le rez-de-chaussée.

En 1864, les propriétaires de l’époque décident de transformer la bâtisse en « rêve médiéval ». Et qui est le mieux placé pour répondre à cette demande ? Eugène Viollet-le-Duc bien sûr ! Roquetaillade est son oeuvre ultime dont il a dirigé la restauration et conçu la décoration et le mobilier.

La visite guidée comprend les espaces de réception du rez-de-chaussée et du premier étage. Hélas les photos à l’intérieur sont interdites (et la guide inflexible), donc vous serrez obligé de me croire qu’on reconnaît sans peine la patte de Viollet-le-Duc et son interprétation créative du Moyen-Âge. On retrouve les même motifs et le même bestiaire qu’à Pierrefonds par exemple.

La seule pièce vraiment ancienne est une cheminée monumentale de la fin du XVIème siècle dans le même style que celles du château de Cadillac.

Le décor de la plus grande salle n’avait pas été terminé à l’époque par manque de financements, la famille étant ruinée par le phylloxéra. Le chantier a repris cette année mais les propriétaires et les architectes des Monuments de France ne sont pas d’accord sur les couleurs.

Car le château est classé Monument Historique tant pour ses murailles médiévales à l’extérieur que pour sa décoration intérieure de la fin du XIXème siècle. C’est drôle de penser que les experts se querellent pour savoir comment achever une oeuvre en respectant le style de son auteur, qui lui-même ne respectait pas le style qu’il était sensé restaurer. Les temps changent.

Quant au deux derniers châteaux clémentins , un ne se visite pas et il ne reste que très peu de chose de l’autre, donc je n’y suis pas allé.

Ils n’étaient pas loin mais j’avais de la route à faire pour rentrer et la journée était déjà bien remplie. Rauzan, Cadillac, Budos, Roquetaillade, Villandraut : cinq châteaux différents, mais avec des points communs et pas loin les uns des autres, et le tout sous le soleil. Que demander de plus ?

Le château de Cadillac

Jean-Louis de Nogaret de La Valetten duc d’Epernon, naît en 1554 à Caumont en Gascogne, non loin de Cadillac. Il est un personnage considérable des règnes d’Henri III (dont il est un des mignons), Henri IV et Louis XIII. Grand militaire, il a été gouverneur de plusieurs provinces et places fortes, dont Metz en 1583. Il a fourni au roi Louis XIII des gardes, les fameux cadets de Gascogne, pour former la première compagnie de mousquetaires en 1622. Supplanté par Richelieu, il meurt en 1642.

En 1598, le calme revient dans le royaume après les guerres de religion. Henri IV suggère fortement à ses sujets les plus influents de dépenser leur fortune, de préférence loin de Paris.

C’est pourquoi le duc d’Epernon fait construire le château de Cadillac.

Le château de Cadillac côte cour

Une fois terminé, le château est une somptueuse demeure, qui finira d’ailleurs par ruiner le duc. Une partie de la ville et de ses remparts ont été rasés pour faire de la place au château, mais aujourd’hui seul le corps central subsiste. Les ailes et les pavillons d’angle monumentaux qui clôturaient la cour d’honneur ont été détruits au XVIIIème siècle.

A l’intérieur peu de meubles ont survécu. La décoration est assurée par des tapisseries, dont certaines ont été réalisées sur place par des artistes venus de Paris. Les éléments de décoration les plus caractéristiques du château sont les monumentales cheminées à la française.

Le château de Cadillac

Le château en a compté au maximum vingt, mais il n’en reste que huit. Malgré les mutilations ultérieures, ces cheminées en pierre blanche plaquée de marbre des Pyrénées, restent parmi les plus somptueusement décorées de France. Elles ont frappé d’admiration les visiteurs du château comme le rappellent des extraits de récits de voyages reproduits dans le parcours de visite.

La visite se termine par les cuisines au sous-sol.

Les cuisines du château de Cadillac

Saisi à la Révolution, le château devient une prison pour femmes en 1817. On peut encore voir des traces de cette occupation carcérale.

Le château de Cadillac est un très beau représentant de l’architecture entre la fin de la Renaissance et le début du Classicisme.