Archives de catégorie : Barcelone 2017

Le dernier jour à Barcelone

Le dernier jour d’un voyage est toujours court, surtout quand le vol est à 14h05. Mais j’ai quand même eu le temps de suivre une visite guidée, en français, du palais de la musique catalane (Palau de la Música Catalana).

La verrière du Palau de la Música Catala

Il a été construit par Lluís Domenèch i Montaner, l’achitecte de la Recinte Modernista de Sant Pau. C’est d’ailleurs après avoir visité cette dernière que j’ai eu l’envie de venir voir le Palau de la Música Catalana.

Le bâtiment est très beau d’un point de vue architectural, mais surtout sa conception est riche de nombreux symboles, que le guide fait découvrir aux visiteurs.

La salle du Palau de la Música Catala

D’autres photos sont visibles sur mon album photo.

Le troisième jour à Barcelone

Aujourd’hui le temps était plus couvert, avec de la pluie le matin. Mais ce n’est pas pour cette raison que je suis allé visiter le Refugi 307 : la visite n’est possible que le dimanche matin.

En sortant, le soleil était de retour et je suis monté sur la colline de Montjuïc, où Emmanuel P et Colin m’ont rejoint pour visiter la Fundació Joan Miró.

Ensuite nous sommes redescendus pour visiter le Palais Güell. Ce palais est la résidence que la famille d’Eusibi Güell, riche industriel du textile, a commandé à Antoni Gaudí. Je donnerai plus de détails sur cette étonnante résidence ultérieurement, mais sachez que j’ai adoré et qu’il y a des cheminées.

Quelques unes des cheminées du Palau Güell

Et enfin, pour terminer une journée riche en découvertes, nous sommes allés au Musée Maritime. Il n’est pas très important, mais le site est très intéressant. Il s’agit de l’ancien arsenal royal de Barcelone qui construisit notamment des galères. D’ailleurs la pièce maîtresse est la réplique de la galère royale de Juan d’Autriche, amiral en chef de la flotte chrétienne victorieuse des ottomans à la bataille de Lépante en 1571.

La grande galère du Museu Maritim

Elle a été construite en 1971 pour le quatrième centenaire de la bataille.

Demain, la journée sera courte car mon avion part à 14:05. Mais j’aurai bien le temps de visiter quelque chose…

Fundació Joan Miró

Joan Miró est LE peintre né à Barcelone. Pablo Picasso y a passé sa jeunesse mais il est né à Malaga.

La fondation Miró est sur la colline de Montjuïc, pas très loin du stade olympique. Comme le temps est changeant, on y sera à l’abri.

Fundació Joan Miró

Sans surprise le musée expose des œuvres de Joan Miró. Le plus intéressant est que l’ensemble de la carrière de l’artiste est représentée. Ainsi il y a dans les premières salles des tableaux très éloignés de l’abstraction qui est l’aspect le plus connu de l’œuvre de Miró.

Fundació Joan Miró

On voit aussi les évolutions dans les techniques et les matériaux employés par l’artiste.

Fundació Joan Miró

Maintenant nous allons redescendre vers le centre-ville.

Refugi 307

Le Refugi 307 est l’un des abris anti-bombardement qui a été construit pendant la guerre civile. Le site est géré par le Musée d’Histoire de Barcelone, comme la Turó de la Rovira que j’ai visitée hier.

L’abri ne peut se visiter qu’en visite guidée, et seulement le dimanche matin.

Le début de la visite du Refugi 307

L’abri se présente sous la forme de galeries sous-terraines creusées sous la colline de Montjuïc. Sa construction a été lancée au début de la guerre civile à l’initiative de la population locale, ce qui était assez fréquent, surtout dans les quartiers où la vie associative était très forte.

Sur les 1400 abris de toutes tailles qui ont été construits, seuls 25 l’ont été par le gouvernement, mais ce dernier a financé ou fourni des matériaux pour beaucoup d’autres.

Les abris privés étaient accessibles en payant un droit d’entrée, souvent sous la forme de travail pour aider à sa construction. Des abris ont aussi été aménagés dans des caves ou des stations de métro.

Refugi 307

Ici environ 200m de tunnels ont été forés (sur les 400 prévus) avant la fin de la guerre. La capacité prévue était de 2000 personnes. L’abri a été agrandi tout au long de la guerre, la touche finale étant apportée par le gouvernement franquiste en 1940.

A l’image d’autres villes d’Espagne, Barcelone a inauguré la pratique du bombardement des villes et des populations civiles, pour atteindre un point culminant à Berlin.

On aurait pu croire qu’avec la fin de la seconde guerre mondiale on en aurait fini avec ce genre de bombardements, mais l’actualité de Syrie ou du Yémen montre que ce n’est pas le cas.

J’ai visité beaucoup d’installations de ce type, civiles et militaires. L’intérêt de celle-ci était surtout dans le commentaire de la guide, très riche d’anecdotes et de témoignages locaux.

Il pleuvait quand je suis entré dans l’abri et maintenant le soleil est revenu et je grimpe sur la colline de Montjuïc.

Le deuxième jour à Barcelone

Deuxième jour sous le soleil. J’ai consulté trois sites de prévisions météo, deux annonçaient de la pluie toute la journée et le troisième pas de pluie pour toute la journée. J’ai choisi ce dernier.

La journée a commencé tôt avec l’ascension de la Turó de la Rovira. Je ne regrette pas l’effort (fourni par le bus 119) tant la vue était belle.

Barcelone de la Turó de la Rovira

Ensuite j’ai descendu la montagne par des sentiers très fréquentés par les promeneurs, et les chiens, jusqu’à la Recinte Modernista de Sant Pau. Là aussi je ne regrette pas la visite, qui offre une autre facette de l’Art Nouveau à la catalane.

Le modernisme à Barcelone

De là j’ai poussé jusqu’à la la Sagrada Familia toute proche. Je ne l’ai pas visitée parce que je l’ai déjà fait l’année dernière, mais cela aurait été dommage de ne pas jeter un oeil sur l’avancement des travaux en passant.

La Sagrada Familia

Enfin j’ai continué à marcher jusqu’à la place de la Catalogne, pour finir par prendre le train, accompagné d’Alejandro, pour aller au stade. Pas le Camp Nou mais le stade Cornellà-El Prat, dont l’équipe, le RCD Espanyol recevait ce soir le FC Barcelone. C’était un beau match. Les deux équipes se sont neutralisées pendant la première mi-temps, mais finalement le FC Barcelone s’est imposé 3 à 0.

But !

Le retour a été assez rapide, avec aucune difficulté ni attente pour prendre le métro qui m’a ramené au bercail.

Il est tard, je m’occuperai des photos demain.

La journée de demain sera principalement consacrée à la visite de musées.

Recinte Modernista de Sant Pau

Antoni Gaudi, n’est pas le seul architecte connu à Barcelone. Son contemporain Lluís Domenèch i Montaner mérite aussi l’attention des visiteurs.
Sa principale réalisation est la Recinte Modernista de Sant Pau, ou l’enceinte moderniste Saint-Paul.

Recinte Modernista de Sant Pau

« Moderniste » renvoie au style architectural qu’on appelle Art Nouveau sous d’autres cieux.

Il s’agit d’un hôpital construit entre 1902 et 1930 et qui a été le siège de l’Hospital de la Santa Creu i Sant Pau de 1916 à 2009. L’institution a été créée en 1401 et existe toujours, dans des bâtiments plus modernes.

À l’époque, l’architecture de cet hôpital était révolutionnaire. Il était constitué de plusieurs bâtiments isolés, mais reliés entre eux par un réseau de tunnels.

Les tunnels de la Recinte Modernista de Sant Pau

Tous les intérieurs sont couverts de céramiques pour assurer une hygiène optimale. L’ensemble constitue une ville dans la ville, d’où le nom « enceinte ». Elle occupe 9 pâtés de maisons du tissu urbain de la ville moderne, l’Eixample.

La Recinte Modernista de Sant Pau


À première vue, les pavillons semblent identiques, mais on se rend vite compte qu’ils sont en fait tous différents.

Deux pavillons de la Recinte Modernista de Sant Pau

Ils sont abondamment décorés de tuiles vernissées et de sculptures d’inspiration médiévale.

Sculptures d'inspiration médiévale

Aujourd’hui l’enceinte fait partie du patrimoine de l’Unesco et elle est ouverte à la visite. Plusieurs institutions mondiales du domaine de la santé y ont élu domicile.

C’est un très bel ensemble architectural et sa visite est très agréable.

L’Enceite est à un bout de l’avenue de Gaudi. La Sagrada Familia est à l’autre bout et je m’y rends ce ce pas.

Turó de la Rovira

La Turó de la Rovira est une colline qui surplombe Barcelone de 260 mètres.

Le sommet est facilement accessible grâce au bus 199 qui part depuis la station de métro Pennitents, sur la ligne L3.

Une batterie antiaérienne a été construite sur le sommet en 1937 pour défendre la ville contre les bombardements fascistes pendant la guerre civile.
D’autres batteries similaires existaient sur la colline de Montjuïc, que l’on voit au loin.

La batterie antiaérienne de la Turó de la Rovira

Après la guerre, le site était couvert d’habitat précaire, bidonville qui a perduré jusque dans les années 1970. On en trouve encore des traces sous la forme de vestiges de carrelage au sol.

Un des logements pour les artilleurs a été converti en salle d’exposition qui raconte les deux vies du site : batterie antiaérienne puis bidonville.

Les vestiges militaires ne sont pas exceptionnels, par contre la vue…
D’ici on a une magnifique vue à 360° sur la ville, jusque l’aéroport.

Barcelone de la Turó de la Rovira

Par chance le soleil brille et le ciel bien bleu.

Je vais en profiter encore un peu avant de descendre pédestrement vers la ville par les sentiers qui sillonnent la colline.

La Sagrada Familia vue depuis la Turó de la Rovira

Le premier jour à Barcelone

Quasiment un an jour pour jour après ma dernière visite, je reviens à Barcelone. Mais je n’y suis pour rien : c’est ici que s’est tenu le séminaire 2017 de  mon entreprise, les jeudi 27 et vendredi 28 avril. Je suis resté avec quelques collègues pour le week-end.

Pendant le séminaire, on a eu droit à un jeu de piste dans le quartier historique de Barcelone le jeudi après-midi. Malheureusement il a plu toute la journée. Nous sommes donc retournés vendredi après-midi sur les lieux de nos exploits de la veille, mais dans de meilleures conditions puisque le soleil est revenu.

Passeig de Gràcia

Comme nous sommes arrivés assez tôt en ville, nous en avons profité pour visiter la Casa Mila, ou Pedrera.

La Casa Milà

La Pedrera l’une des deux grandes maisons construites par l’incontournable Gaudi qui peuvent se visiter à Barcelone. L’autre est la Casa Battlo que j’avais visitée l’année dernière. J’écrirai un article plus détaillé sur ces deux maisons ultérieurement.

Après le dîner, en passant à proximité de la Plaça del Rei, nous avons eu la bonne surprise d’entendre de la musique.

Danses sur la Plaça del Rei

La place était remplie de danseurs qui dansaient au rythme d’un petit orchestre. Cela m’a immédiatement rappelé le grand rassemblement de danseurs de sardane que j’avais vu l’année dernière. Mais ici, plusieurs types de danse étaient pratiquées, pas seulement de la Sardane. J’ai remarqué que souvent les musiques ont des variations de rythme, avec en général une accélération de tempo. Accélération suivie avec zèle par les danseurs C’était très plaisant à regarder.

Comme d’habitude, vous trouverez d’autres photos sur mon site.