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Saint Nicolas de Malá Strana

L’église sv Mikuláš ou Saint Nicolas domine le quartier de Malá Strana. La façade extérieure n’a rien d’extraordinaire mais ce n’est pas le cas de l’intérieur.

Saint-Nicolas de Malá Strana

Elle a été construite par les jésuites (encore) en pleine contre-réforme dans un style baroque spectaculaire.

Des statues de saints de plusieurs mètres de haut et liserées d’or rythment la nef. La voûte est une immense fresque en trompe l’œil représentant les miracles de Saint Nicolas.

Saint-Nicolas de Malá Strana

J’ai déjà vu plusieurs fois un monument baroque sensé être le plus important de son genre au nord des Alpes, peut-être que cette fois c’est la bonne.

Première journée à Prague

Ce matin je me suis levé aux aurores, et même avant, pour prendre l’avion de 6h50 pour Prague. Du coup je suis arrivé vers 9h30 au centre ville. Il pleut.

La place de la vieille ville. Il pleut.

Mon hôtel est dans la petite rue à gauche de l’église, juste à côté de la place de la vieille ville. La chambre n’était pas déjà disponible mais j’ai quand même pu laisser la valise avant de partir à la découverte de Prague.

J’ai commencé par une visite guidée sur le thème du communisme depuis le « coup de Prague » jusqu’à la « révolution de velours », en passant par le « printemps de Prague ». Histoire mouvementée. Le guide était très clair et didactique, surtout pour les nombreux visiteurs venus d’Amérique.

Le parcours incluait la visite d’un bunker anti-nucléaire, conçu pour abriter 2500 habitants du quartier. Et non pas seulement des apparatchiks comme de mauvais esprits auraient pu le penser.

Pas grand-chose à l’intérieur si ce n’est une importante collection d’accessoires de l’époque comme ces tenues de protection.

Collections hiver-hiver 1977-1984

Des abris comme ça il y en avait des centaines dans tout le pays. En fait à l’est on avait une peur bleue d’une invasion par l’OTAN et d’une guerre nucléaire.

Le plus drôle, si on peut dire, c’est qu’à l’ouest du rideau de fer on craignait la même chose, mais dans l’autre sens. Toutefois, autant que je sache, on n’avait pas de tels abris à l’ouest.
La guerre froide était une drôle d’époque.

Ensuite retour en 2016 et au centre ville, pour se restaurer un peu. Et même à l’hôtel pour une petite sieste.

Après j’étais d’attaque pour le Klementinum, après un passage sur le pont Charles.

Sur le pont Charles

Pour l’instant l’urgence, c’est le dîner. Et quoi de mieux que ce cochon de lait grillé que j’ai vu tourner sur sa broche un peu plus tôt dans la journée.


Et pour finir, une boule « grand-mère », qui s’est avérée encore meilleure quand j’ai trouvé la crème de pruneaux cachée en son sein.

Mais la journée n’est pas finie : l’Applemuseum me tend les bras.

Apple I

En fait de musée, il s’agit surtout de la collection de toute la production Apple de 1976 à 2012, soit de la fondation d’Apple jusqu’au décès de Steve Jobs, en gros. La collection est très bien présentée, de façon chronologique, et la visite s’accompagne de citations de Steve Jobs. Donc on peut dire que ce musée lui est essentiellement consacré.

La nuit est tombée, il n’est pas tard mais c’est largement l’heure d’aller ce coucher. Il me reste des tas de choses à voir à Prague.

Vous trouverez des photos complémentaires ici mon album ou .

Klementinum

Le Klementinum (en français Clementinum) est un ensemble architectural construit à l’initiative des jésuites à partir de la fin du 16ème siècle.

Klementinum

Comme il fallait s’y attendre avec les jésuites on y trouve une université et des églises et des chapelles, comme celle-ci utilisée pour des concerts. Une véritable industrie à Prague.

La chapelle du Klementinum

L’université est partie mais la bibliothèque est restée. C’est un monument du Baroque, avec des meubles ouvragés, des fresques splendides et une belle collection de globes, comme à Vienne. La bibliothèque est donc magnifique mais Victoria notre guide à été inflexible : pas de photo. Dommage.

La tour qui dépasse n’est pas un clocher, mais un observatoire astronomique. Des grands astronomes ont travaillé ici, comme Tycho Bravé, et surtout Johannes Keppler. Il est resté 12 ans à Prague et c’est ici qu’il a formulé ses fameuses lois.

La tour est aujourd’hui un parfait point de vue sur la ville.

La vieille ville de Prague depuis la tour astronomique du Klementinum

Chance, j’y suis arrivé avant que le soleil disparaisse derrière la colline de Petrin.