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Epidaure

Le site d’Epidaure est un des grands dites de l’âge d’or hellénistique. Et je ne suis pas le seul à le penser quand je vois tous les bus de touristes qui s’y pressent. Dont ces lycéens venus de Brest que j’avais déjà croisés hier à Mycènes. 

L'entrée principale du temps de la splendeur d'Epidaure

Épidaure, c’est d’abord le sanctuaire d’Esculape le guérisseur. On y venait de loin pour y suivre des soins et, je suppose, guérir de tas de maladies. On y trouve donc, avec de l’imagination, des hospices, des boutiques, des temples, des bains et un stade. 

Le stade d'Epidaure

Mais le plus spectaculaire, c’est le somptueux théâtre. 

Le théâtre d'Epidaure

Avec sa capacité de 14000 places, il accueille toujours des spectacles pendant l’été. J’espère la nuit parce que le soleil tape fort par ici. 

Son acoustique est renommée. Il y a toujours un guide pour faire la démonstration en tapant dans ses mains ou en laissant tomber une pièce de monnaie. Pour cette dernière expérience, il faut quand même avoir l’ouïe fine. Ou prévoir une grosse pièce. 

J’ai déjà vu quelque théâtres antiques, plutôt romains d’ailleurs, mais celui-ci les dépasse tous largement. 

Après une petite pause à la buvette, où je me suis fait un copain, je vais reprendre la route de Nauplie. 

Il me faut bien choisir la musique à mettre dans la voiture parce que j’ai depuis quelques heures en tête la pub d’une certaine marque de margarine des années 80 et, pire, de sa parodie par les Nuls. 

Première journée en Grèce

Le vol Paris-Athènes s’est bien passé. J’ai pu reconnaître la ville de Neuf-Brisach, avant de survoler les Alpes, spectacle toujours réjouissant, puis l’Adriatique. Hélas je n’ai pas vu grand-chose  de la Grèce en raison de la couche nuageuse, à part beaucoup de bateaux. 

En raison de l’heure d’arrivée et du temps de trajet, je n’ai pu visiter que Mycènes mais c’est déjà pas mal. 

Le temps était assez couvert, j’ai même eu quelques gouttes sur la route. 

J’ai surtout fait de l’autoroute. Elle est très bonne et les noms des localités sont transcrits en alphabet latin sur les panneaux. Mais sur les petites routes c’est que du grec. Et des petites routes, je vais en avaler des kilomètres. Ça va être rigolo. 

Je fais étape pour deux nuits à Nafplio (Nauplie en français), chef-lieu de l’Argolide. C’est une petite ville plutôt sympathique et animée. Surtout avec ce festival de fanfares qui commence ce soir. 

Le soir je me suis rassasié d’une côte de porc avec des tas de choses cachées dessous, mais on ne s’en rend pas compte parce qu’elle même est cachée sous une avalanche de paille.  J’aime. 


Il reste un mystère à éclaircir. Pour entrer dans le Péloponnèse par la route depuis Athènes, il n’y a pas le choix : il faut franchir le Canal de Corinthe. Eh bien je ne l’ai pas vu ! Après étude de la carte, il semblerait que la courbure du pont de l’autoroute pourrait expliquer cette déconvenue.

Je prendrais un autre pont au retour. 

Mycènes

Je commence mon tour du Péloponnèse par Mycènes.

Mycènes

Quand on parle de Grèce antique, on pense en général à Athènes, Sparte, Olympie et compagnie. Mais ce n’est qu’une période : la période hellénistique, aux environs du 5ème siècle avant JC.

Ici nous sommes au 13ème siècle, soit en gros la période de la guerre de Troie. Mycènes était la grande puissance de l’époque. Peu après elle a disparu. On on ne sait pas trop pourquoi ni comment, mais ici et dans la région on a trouvé des tas de vestiges. Les pièces sont exposées au musée national archéologique d’Athènes. Ici le petit musée expose des reproductions.

Dans le musée de Mycènes, avec au premier plan le masque dit d'Agamemnon (ce sont des reproductions)

Mais le plus impressionnant, ce sont les remparts cyclopéens. Leur largeur atteignaient 7 mètres et leur hauteur 12. Les pierres qui les composent sont tellement énormes que les grecs anciens, des siècles après les mycéniens, pensaient qu’ils avaient été montés par les Cyclopes en personne.

L’entrée principale est l’emblématique porte des lionnes.

La porte des lionnes de Mycènes

Je crois bien que je n’avais jamais visité des tels vestiges non préhistoriques aussi anciens et je m’en réjouis.