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Sparte

La ville de Sparte moderne a été fondée en 1834 sur le site de la Sparte antique. De celle-ci ne restent que quelques vestiges dont le théâtre.

Le théâtre de Sparte

La ville moderne n’a pas beaucoup d’attraits, mais elle cultive son passé, à l’exemple de cette statue de Léonidas, pas loin des vestiges antiques.

Léonidas, roi de Sparte

Pas loin une stèle énumère les champions olympiques originaire de Sparte. Il y en a quatre pour les jeux modernes (le dernier en 1996) et des dizaines pour les jeux antiques !

Mystras

Mystras, ou Mistra, se trouve près de Sparte, au beau milieu du Péloponnèse, ou de la Morée comme l’appelait les Francs.

Mais qui sont ces Francs que nous croisons à nouveau ici ? Il ne s’agit pas de barbares chevelus venus de l’est s’installer en Gaulle, mais ce sont des croisés venus de l’ouest (de chez nous, donc) vers la terre sainte. Seulement la quatrième croisade a dérapé et, au lieu de libérer la terre sainte, les croisés sont venus ravager Constantinople et se partager une partie de l’empire Byzantin, dont la Morée. Acte indigne qui laissera des traces.

Mystras fut fondée en 1249 par Guillaume II de Villehardouin, prince d’Achaïe (un autre nom pour Morée), avec château dominant la région et palais pour y résider. Mais Byzance reprit puis développa la ville quelques années plus tard. L’apogée de la ville est atteinte aux alentour de 1450, et correspond donc à la fin de l’empire byzantin, et le début de l’empire ottoman. Pendant que Byzance s’effondrait lentement, Mystras gardait un grand rayonnement intellectuel et artistique. Des érudits italiens sont venus ici étudier les auteurs antiques et ont contribué à la Renaissance une fois rentrés chez eux.

L’épisode ottoman est interrompu par l’ocupation vénitienne (1687-1715) et les turcs seront définitivement chassés de Mystras avec la guerre d’indépendance en 1825, mais il n’en restait déjà plus grand chose.

Le site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1989. Il s’agit donc essentiellement d’une ville en ruine éparpillée sur une montagne pointue couronnée par un château.

Mystras

La visite se fait en suivant un chemin qui monte et qui descend sans arrêt. D’un point de vue pratique on se demande comment pouvait fonctionner une telle ville.

D’un premier abord on ne voit émerger de la dense végétation que des petites églises. Ou des petits monastères. Même le site n’est pas grand en fait. Pourant à l’échelle de l’empire byzantin s’était une ville importante mais elle ne représentait que 1/16 de Thessalonique (sans doute un prochain voyage) et 1/65 de Constantinople (il faudrait que j’y retourne).

En fait, à la fin de la visite on voit bien quelques bâtiments civils, mais clairement la priorité à été donné aux édifices religieux pour la restauration. Mais ce choix a un avantage : il fait frais à l’intérieur, appréciable quand il fait 30°C à l’extérieur.

Toutes les églises sont couvertes de fresques, en assez mauvais était.

La voûte de la métropole de Mystras

La plus importante est la métropole, l’église du métropolite, l’équivalent d’une cathédrale pour un évêque, mais elle n’est pas plus grande qu’une église de village.

La métropole de Mystras

Le monastère de la Pantanassa est le bâtiment en meilleur état : c’est le seul encore occupés, par une communauté de religieuses.

Le monastère de la Pantanassa

Mais elles ne sont pas seules.

Chat à l'orange

L’église des Saints-Théodores (oui, ils sont plusieurs) est assez représentative des église orthodoxes au plant de croix grecque et surmontée d’un petit dôme.

Saints-Théodores

Ces différents édifices appartiennent à la ville basse. On peut continuer à grimper pour rejoindre la ville haute, mais le plus simple est de monter par la route en voiture, route qui donne en bonus de beaux points de vue sur Mystras.

Le palais et le château de Mystras

Le gros morceau de la ville haute, c’est le palais. Mais il est en travaux, et vraiment inaccessible.

Le palais de Mystras

Sinon il y a une église Ste Sophie, comme partout dans le monde byzantin.

Sainte Sophie de Mystras

Et enfin, moyennant une nouvelle centaine de mètres de dénivelé (la routine) on atteint le château qui domine, comme il se doit, la plaine de Sparte. Le château est complètement ruiné, mais, à voir les vestiges,  il devait avoir fière allure du temps de Guillaume.

Dans le château de Mystras

Mystras est un site majeur de la culture byzantine, et les vestiges visibles sont intéressants à voir. Cependant ça manque d’explications et de profondeurs. Il y a bien un musée qui montre quelques objets illustrants les relations est/ouest de l’époque (byzantins vs latins) mais il est tout petit.

 

Troisième journée en Grèce

Ce matin, il ne faisait pas très beau. Avant de prendre la route du sud comme je l’avais prévu, j’ai fait un crochet vers Argos, pour voir son théâtre et son château. Et ensuite j’ai pris la route de Monemvasia.

Je savais que la route serait longue, d’autant plus que j’avais décidé de ne pas prendre la voie rapide, qui passe par Sparte mais de suivre la côte. Mauvais choix. D’abord parce que le trajet s’est avéré plus long que prévu (4h30 au lieu de 3h30 estimées) et ensuite parce que les paysages ne sont pas exceptionnels, surtout qu’il ne faisait pas beau.

Sur la côte de la mer Egée

La route s’éloigne ensuite de la côte pour franchir la montagne, sous la pluie.

Dans la montagne

Re-mauvaise pioche : Tomtom tente de me faire passer par une route non revêtue. J’étais sur une route toute neuve, sinueuse mais bien lisse et tout d’un coup, après un virage : paf du gravier. Donc demi-tour, itinéraire bis. Et quand enfin je retrouve une route bien roulante, surprise !

Rencontre impromptue

Bref, c’était long. Quand je suis arrivé en vue de Monemvasia, le rocher était dans la grisaille et le morale dans les chaussettes.

Je passe à l’hôtel prendre la chambre et quelque repos et en sortant, les affaires reprennent :  le soleil était de retour. J’ai ainsi pu explorer Monemvasia dans de bonnes conditions.

 

Et même si les visites à Argos le matin n’étaient pas prévues, j’ai eu le temps de tout voir, donc tout va bien.

J’ai composé mon programme tout seul mais tout le monde lit les mêmes guides et consulte les mêmes cartes. Donc souvent on croise et recroise les mêmes personnes qui ont composé un programme similaire.

Ainsi à Mycènes j’avais croisé un lycée de Brest que j’ai retrouvé à Epidaure. Pareil pour un club d’amateurs de Traction Avant Citroën, mais en plus je les ai vu arriver à Nauplie hier soir. Et ce soir au restaurant j’ai discuté avec mes voisines de tables, deux françaises qui elles aussi ont été à Mycènes, Epidaure, Nauplie et donc Nomenvasia.

Peut-être les retrouverai-je à Mystras demain puisque c’est notre prochain étape.

Monemvasia

Au sud-est du Péloponnèse, un gros rocher est perdu dans la mer Égée, à quelques encablures du rivage.

Monemvasia

C’est Monemvasia. En fait le rocher a été séparé du continent lors du tremblement de terre de 375 ap JC. Donc pas de mycéniens ni même  de grecs anciens par ici, pour changer.
Un petit village est là, coincé entre le roc et la mer. C’est la ville basse. La ville haute est tout en haut du rocher. Et tout en haut de la ville haute il y a le château.

Monemvasia a longtemps été un port de commerce byzantin, avant de passer successivement et alternativement sous domination franque, vénitienne ou ottomane.

L’accès à la ville basse depuis le continent se fait par une jetée d’environ trois kilomètres de long. Ça fait penser au Mont St Michel. De la même façon, une fois la porte franchie, on arrive dans la ruelle principale où les boutiques de babioles et les restaurants se succèdent. Par contre je n’ai pas rencontré la mère Poulardopoulos.

J’ai eu la chance d’arriver à Nomenvasia vers 16h sous le soleil, ce qui est assez miraculeux vu le temps que j’ai eu sur la route. Mais la ville est du côté est du rocher, donc elle n’allait pas tarder à passer à l’ombre, donc j’ai fait le tour de la ville basse rapidement. Elle n’est pas très grande de toute façon, mais j’ai fait l’impasse sur quelques ruelles.

Pour avoir du soleil,  le plus logique est de monter à la ville haute. Et là tout se complique. Pour accèder à la ville haute, il faut grimper ruelles pentues et escaliers. Comme au Mont St Michel, ou sur la côte amalfitaine. Je n’ai pas compté les marches, mais il y a un dénivelé d’une centaine de mètres.

La montée vers la ville haute de Monemvasia

Et là je tombe sur une porte fermée. En fait la ville haute est fermée pour restauration depuis quelques temps et personne ne sait trop quand elle sera ouverte à nouveau. En même temps pendant la montée un panneau indiquait que le site était fermé, mais en grec. Mais je n’ai pensé à faire appel à Google Translator que pendant la descente.

Donc j’arrive devant une porte close. Le temps de reprendre mon souffle, de boire un coup et de profiter de la vue sur la ville basse, et finalement, c’est trop bête d’être monté pour rien, je passe sous la porte, imitant un groupe de russes qui ne respectent pas les portes mal fermées. Moi non plus, du coup.

La ville haute est en partie ensevelie sous la végétation d’où émergent des vestiges de bâtiments divers.

La ville haute de Monemvasia

Le seul qui ressemble à quelque chose, mais toujours en restauration, est une église byzantine du 12ème siècle : Sainte Sophie.

Sainte Sophie dans la ville haute de Monemvasia

A part ça on a des vues splendides sur la mer et la ville basse.

Monemvasia

Puis il suffit de gravir encore 100m de dénivelé dans la lande pour atteindre les restes du château, côté ouest du rocher, vers le continent.

Depuis le point culminant du rocher de Monemvasia

Pendant cette escapade d’un peu plus d’une heure, j’étais hors du temps, loin du bruit de la ville, avec juste le bruit du vent et accompagnés d’hirondelles et d’araignées. Après m’être pris deux fois la tête dans une toile tendue en travers du sentier, j’ai appris à les repérer et à me baisser juste à temps. Hélas ça ne marche pas à tous les coups.

Une fois revenu dans la ville basse il était grand temps de se restaurer. L’ascension, ça creuse. Mon choix s’est porté sur un restaurant avec toit-terrasse donnant sur la mer et le rocher, ce qu’ils ont à peu près tous, mais là en plus c’était devant l’église.

Enfin une des églises car il y en a plusieurs, et encore plus si on compte les églises byzantines en ruine dont on ne sait même pas le nom. Il se trouve que nous sommes dimanche, voire même semble-t-il jour d’une fête religieuse spéciale, vu le nombre de fidèles et de popes que j’ai vus. En tout cas la ville basse était très fréquentée le soir, très majoritairement par des locaux en costume du dimanche, et pendant mon repas j’entendais les chants religieux par dessus le brouhaha de la foule. Bref c’était très sympa, même s’il faisait plutôt frais au moment du dessert.

Dans les guides touristiques, les sites sont souvent classés en « intéressant », « mérite un détour » et « vaut le voyage ». Nomenvasia ne vaut peut-être pas de faire le voyage exprès, mais mérite assurément le détour. Toutefois comme c’est loin de tout, il faut un voyage pour y aller. Pendant le long trajet sous la pluie je me suis posé la question : est-ce que ça vaut le coup ? Grâce au retour du soleil, l’exploration de la ville haute et l’ambiance du soir, finalement je pense que oui, mais ce n’était pas écrit à l’avance.

Et le menu ? Jarret d’agneau avec une délicieuse sauce au miel, accompagné de légumes grillés suivi d’un gâteau à l’orange très parfumé.

Larissa

Juste au dessus Argos, la montagne de Larissa domine l’Argolide de ses 287m. Et au sommet, devinez : un château.

Le château de Larissa

Même si on y trouve des vestiges mycèniens dans la cour, son état actuel résulte d’ajouts successifs du Moyen-Âge jusqu’au 16ème siècle.
Successivement les byzantins, les francs, les vénitiens et les ottomans ont occupé et modifié le château. Il n’est pas en très bon état ce qui rend difficile la lecture des apports des uns et des autres.

Officiellement il est fermé pour travaux, mais on se débrouille.

La haute cour du château de Larissa

Évidemment d’en haut on a belle vue à 360° mais aujourd’hui la visibilité n’est pas terrible.

La plaine d'Argolide dans la direction de Mycènes

J’ai pu voir le Larissa depuis Mycènes, Tirynthe ou Nauplie, mais l’inverse est plus difficile.

Maintenant je prends la route vers le sud en longeant la côte.

Le théâtre d’Argos

Le théâtre d’Argos est moins grand, moins beau et moins prestigieux, mais bon, il est sur ma route. 

Le théâtre d'Argos

Édifié vers 300-250 av JC, il a été utilisé jusqu’au 6ème siècle après. Même si des morceaux sont restés visibles, son état actuel résulte des fouilles de l’école archéologique française au 20ème siècle. 

Deuxième journée en Grèce

Aujourd’hui il a fait bien plus beau et chaud qu’hier. L’occasion révêe d’inaugurer le bermuda acheté la semaine dernière. Mais le soleil s’est éteint d’un coup juste quand je suis sorti de Palamidi. Avant d’aller manger je suis passé à l’hôtel poser les affaire et mettre un pantalon. J’étais bien content de l’avoir le soir venu parce qu’il faisait plutôt frais.

J’ai eu des soucis avec WordPress aujourd’hui, les articles n’ont pas été forcément publiés en heure et il y a peut-être eu des problèmes avec les liens. Voici donc un résumé avec des liens corrects.

La journée a commencé dans l’Antiquité, avec Epidaure puis Tirynthe.

Puis je suis rentré à Nauplie pour faire un petit tour dans la ville de jour. On voit bien que c’est une ville à touristes, et même à escale de croisière, avec les boutiques qui vont bien. Il n’empêche que le quartier derrière le port est plutôt joli, avec des ruelles piétonnes et souvent couvertes de fleurs rouges, que je suis bien en peine d’identifier, mais c’est joli.

Dans les rues de Nauplie

L’animation principale de Nauplie en ce moment, c’est le salon des yachts de luxe !

Des dizaines de bateaux plus beaux les uns que les autres étaient serrés les uns contre les autres tout le long du port. Chacun exhibait sa plage arrière avec hangar à zodiac, jet ski, ski nautique et autres loisirs nautiques dispendieux. Est-ce la crise pour tout le monde ? Certes j’ai vu beaucoup de monde arpenter les quais, mais je ne sais combien ont acheté..

Du port j’ai pris mon petit bateau pour le petit château de Bourtzi. Il fallait zizaguer entre les chaloupes qui faisaient  la navette avec le bateau de croisière amarré au large et trop gros pour entrer dans le port.

Et ensuite j’ai repris de la hauteur pour visiter le Palamidi, avant de redescendre pour dîner d’une assiette de grillade sans originalité, mais c’est bon quand même.

Plus local était le dessert, pris dans la rue : la glace au mastic. Le mastic est une résine qui suinte d’un arbre typiquement grec, utilisé pour faire des glaces ou des gâteaux. C’est bon, mais je ne dirais pas pour autant que le goût est très prononcé ou très reconnaissable. Expérience à reproduire.

Demain il devrait faire beau, peut-être plus couvert. Ce qui est sûr c’est que j’ai de la route, et de la petite.

Palamidi

La montagne qui surplombe Nauplie de ses 200m et des cailloux s’appelle Palamidi et c’est se nom que les Vénitiens ont donné à la forteresse qu’ils y ont fait bâtir entre 1712 et 1715. Manque de bol les turcs l’ont prise avant son achèvement. Ce sont des choses qui arrivent. Finalement les grecs la recaptuteront en 1822.

Perché sur sa montagne, la forteresse se voit de loin.

Palamidi

Elle est accessible depuis la ville par un escalier creusé dans la montagne. Selon la tradition il compte 999 marches, 901 selon le Lonely Planet et beaucoup trop selon moi. Surtout qu’elle est aussi accessible par la route et que j’ai une voiture.

L'escalier du Palamidi

Nous avons là un bel ouvrage bastionné, contemporain de Vauban, mais qui n’a rien à voir. Déjà on est accueilli par un lion de St Marc. Ça change.

Comme le disait le maître «le terrain commande» , donc la montagne, donc on est loin des belles étoiles bien régulières de plaine. Mais on retrouve le principe de l’empilement d’ouvrages qui compliquent la tâche à l’assaillant.

Bastion de Phocion

Pour tout explorer il m’a fallu pas loin de deux heures de crapahutage entre  cailloux et végétation qui pique, dont une belle collection de figuiers de barbarie.

À chaque fois que j’atteignais le sommet d’un bastion, j’en voyais un nouveau derrière et plus haut. Le dernier est tellement loin du bastion central (St André) qu’il n’est même pas mentionné dans la brochure fournie à la caisse.

Je suis arrivé au bout !

À part St André, tous les bastions portent des noms de héros grecs antiques : Leonidas, Achilles, Themistocle, Miltiades, Epaminondas, Robert. Ah pardon, ce dernier est un philhellène français, natif de Nancy, mort sur l’Acropole pendant la guerre de libération grecque.

J’ai visité la forteresse en fin d’après-midi et le soleil commençait à descendre, mais il faisait bien 25°C. Mais le vent du large assurait une climatisation efficace.

Un fort, c’est comme un port ou une cathédrale, c’est toujours le plus quelque chose. Je ne sait pas quel record détient le Palmidi, mais il vaut la visite, assurément.

Bourtzi

Dans le port de Nauplie, à environ 600m du quai, un petit château a été construit par les Vénitiens au 15ème siècle.

Bourtzi

Un petit bateau permet de le rejoindre en 10 minutes, et attend 20 minutes avant de repartir. Bien sûr l’île est toute petite mais le château regorge de terrasses, d’escaliers et autres casemates donc il ne faut pas traîner.

La terrasse comme une étrave du Bourtzi

Finalement c’est un petit fort bien sympathique. Visiblement il est en restauration mais je me demande si le chantier n’est pas un peu arrêté en fait.

Il n’empêche que la visite s’impose au castelophile que je suis. En prime le petit tour en bateau permet de se rafraîchir et d’avoir un beau point de vue sur le Palmidi, l’autre château, le vrai.

Palamidi

Tirynthe

Retour chez les Mycéniens avec la forteresse de Tirynthe, à deux pas de Nauplie. Ce site est lié à celui de Mycènes dans le classement à l’UNESCO.

C’est un site fortifié de plaine mais ses murailles ne sont pas moins impressionnantes.

Les murs de Tirynthe

Les traces les plus anciennes remontent à  2500-2200 av J.-C, mais le site aurait été occupé avant. Les murs que l’ont voit aujourd’hui datent d’environ 1200.
Eurysthé était roi de Tyrinthe. Ça ne vous dit rien ? Mais si, c’est lui qui a donné ses douze travaux à Heraclès.
Soyons honnêtes, comme à Mycènes le site n’est pas très grand et il faut beaucoup d’imagination, et une confiance aveugle envers les archéologues, quand un panneau explique la nature de telle ou telle salle.
Mais quand même, arpenter ces sites, croiser ces personnages mythologiques, ça fait quelque chose.

D’en haut on voit jusque Nauplie, son port (il y a un bateau de croisière) et son château. Qu’il va bien falloir aller voir de plus près.