Et pour conclure le voyage en Grèce, il faut bien 4 jours à Athènes pour visiter les principaux sites archéologiques et musées.
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Et pour conclure le voyage en Grèce, il faut bien 4 jours à Athènes pour visiter les principaux sites archéologiques et musées.
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Mon voyage en Grèce a commencé par un tour automobile du Péloponnèse, une boucle de 1185 km entre sites archéologiques et forteresses.
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Je suis à l’aéroport, dans la salle d’embarquement. C’est la fin du voyage.
Comme toujours le dernier jour est moins riche en visites, mais je suis quand même allé à la source de la philosophie (et des sciences) et au sommet d’Athènes.
Pendant ce voyage j’ai fait le tour du Péloponnèse et d’Athènes, visité des sites archéologiques mythiques, arpenté des forteresses formidables et goûté bien des bonnes choses. Et le tout sous un soleil resplendissant et un ciel uniformément bleu presque tout le temps.
Pour les amateurs de chiffres j’ai parcouru 1185 km au volant de ma voiture et pris 2418 photos (visitez l’album). Je n’ai pas encore calculé combien de kilomètres j’ai marché, mais un appareil a compté pour moi 269606 pas. Le même prétend que j’aurais gravi l’équivalent de 407 étages cumulé. Mon cerveau n’y croit pas trop, mais mes jambes et mes pieds protestent.
D’un commun accord, nous dormirons dans l’avion.
Nous sommes à la période archaïque, au 6ème siècle, en dehors des murs d’Athènes. C’est à cette époque que les premiers gymnases de la ville ont été créés, dans les banlieues de Cynosarge, Akademia et Lykeion. Les gymnases étaient des espaces publics, financés par la ville ou des mécènes, où les jeunes gens recevaient une éducation physique et intellectuelle.
Au 4ème siècle, les premières écoles philosophiques ont été fondées dans les gymnases, par Antisthène à Cynosarge, Platon à Akademia et Aristote à Lykeion.
Sous mes yeux émus s’étendent les vestiges identifiés à l’école créée au Lykeion par Aristote en 335 et où il a enseigné pendant 12 ans.
Ils ont été mis au jour en 1996 pendant les fouilles préventives sur le chantier d’un musée d’art moderne. Ce projet a été abandonné pour préserver un site culturel majeur. En effet Aristote a été la référence principale des sciences arabe et occidentale pendant 18 siècles !
Ce n’est pas rien.
Gymnase, je vois bien, Akademia/Académie, facile Lykeion/Lycée, ça colle, par contre pour Cynosarge, c’est moins évident.
Pour l’avant-dernier jour de mon voyage en Grèce il a encore fait très beau et chaud.
J’ai commencé par la bibliothèque d’Hadrien. Créée en 132 ap JC elle mesurait 100×70 et aurait compté 20000 rouleaux. Mais comme il n’en reste plus rien, on en fait vite le tour.
La bibliothèque est juste à côté de la place Monastiráki, point d’entrée du marché aux puces.
Au début ce ne sont que des boutiques de souvenirs que l’ont voit partout, avec juste le nom du pays le de la ville qui change. Mais en s’enfonçant un peu plus on trouve le vrai marché aux puces, avec des trucs anciens (mais pas antiques) et un bric à vrac invraisemblable. J’ai remarqué beaucoup de gadgets à l’effigie de clubs de foot locaux, et des disques de stars locales, y compris Nana Mouskouri.
Ensuite j’ai commencé la tournée des musées : le musée historique national, le musée de la ville d’Athènes, le musée de la guerre et le musée byzantin. Une forte thématique historique !
En sortant du dernier musée, il était de temps de trouver à manger, ce que j’ai fait dans le quartier voisin de Kolonaki, avec un saganiki de crevettes, très bon mais un peu léger (comme souvent les plats de crevettes)
Et une compile de desserts offerts par la maison.
Pour mon dernier dîner grec je m’en sors pas trop mal. Les plus assidus auront remarqués que je n’ai pas mangé de pizza pendant ce voyage, ce qui est plutôt bon signe, non ?
Le musée byzantin est juste à côté du musée de la guerre, mais c’est leur seul point commun.
Le parcours de l’exposition permanente montre les évolutions du monde byzantin depuis sa création sur les ruines de l’empire romain jusqu’à la fin de l’empire ottoman.
Évidemment il y a beaucoup d’icônes. J’ai toujours trouvé fascinant qu’il y ait finalement assez peu de différences (sauf pour un spécialiste je suppose) entre une icône du 9ème siècle et une autre du 19ème siècle. On a l’impression de voir un peu toujours les mêmes choses, mais en fait non. Et des surprise sont toujours possibles, comme cette très rare icône en mosaïque.
La muséographie est très moderne et la visite est un vrai moment de calme loin des bruits de la ville.
Le musée de la guerre est consacré à l’histoire militaire de la Grèce. Au sens large puisque cela inclut aussi bien les combats mythologiques contre les Centaures ou les Amazones, les conquêtes du macédonien Alexandre le Grand ou les guerres contre les Perses (Marathon, Salamine). On enchaîne avec Byzance puis les conflits modernes
Le musée est plutôt vieillot, avec des kilomètres de vitrines.
Passée l’Antiquité, l’accent est mis sur la guerre d’indépendance, les guerres balkaniques et les guerres mondiales du point de vue grec. Ce qui est logique. C’est ce que j’attends d’un musée comme celui-ci.
J’ai apprécié les sites choisis pour les cinq plans reliefs : Methoni, Nauplie, Monemvasia, Pylos et Mystras.
Gageons que la salle consacrée à Chypre ne plaira pas à un visiteur turc. Ce ne serait d’ailleurs pas la seule à mon avis.
La visite ne serait pas complète sans petit un tour à l’extérieur avec pièces d’artillerie et avions.
Bonus : quand je suis arrivé, il y avait de la musique et des danses traditionnelles crètoises.
Renseignements pris, c’est le jour de commémoration de la lutte contre les Allemands en Crète. C’était donc ça !
Le musée de la ville d’Athènes est installé dans la première résidence du premier roi de Grèce, Othon.
Le premier étage est en fait un intérieur bourgeois de l’époque.
Plus intéressant est le rez de chaussée, consacré à l’histoire de ville d’Athènes, grâce à des tableaux et des gravures de la ville avant l’expansion urbaine du 20ème siècle. Une installation vidéo interactive couplée à une maquette permet de réviser ses connaissances géographiques acquises à force d’usure de semelles. En fin de séjour j’aime bien.
Le musée historique national raconte l’histoire de la Grèce de la chute de Constantinople au début du 20e siècle.
Il est installé dans le premier parlement du pays, dont la salle des séances était ouverte pour un colloque.
Les collections sont présentées chronologiquement. Des tableaux d’hommes important ou des objets leurs ayant appartenus forment le gros des collections.
L’exposition est complétée par des costumes féminins traditionnels, qui font le pendant aux multiples armes de ces messieurs.
J’aime bien ces petits musées nationaux instructifs, même si un seul point de vue est proposé, c’est le jeu.
Bonus : au moment où je sortais, un défilé patriotique crétois passait dans la rue avec fanfare et drapeaux.