Je suis rentré d’Edimbourg depuis presque une semaine, il était grand temps de mettre en ligne quelques photos supplémentaires !
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Troisième et dernière journée à Edimbourg
Aujourd’hui j’ai donc parcouru New Town.
C’est la partie moderne de la ville construite à angles droits, ce qui donne ces pavés sur le plan. Rien à voir avec Old Town et ses ruelles tortueuses et au relief compliqué. Mais comme elle est bâtie sur une arête ce n’est pas très grand non plus. En gros on a quelques rues est-ouest plates et des transversales nord sud qui montent et descendent.
En tout cas il y a des grands carrefours avec des d’imposants édifices bien britanniques.
Il ne pleut plus mais le ciel reste bas et gris. Il a fait ce temps tout le week-end avec quelques éclaircies. Mais la pluie n’était pas forte non plus. Je n’ai finalement pas sorti le parapluie.
Depuis le tram vers l’aéroport on peut voir le château au loin, perdu dans la brume. Par contre j’ai bien vu un faisan (ou grouse ?) qui se promenait dans la lande le long de la voie.
J’ai une place côté hublot, mais je ne vais pas beaucoup profiter du paysage.
The Scottish National Gallery
Il s’agit ici de la partie « Beaux-arts » des galleries nationales écossaises.
Comme partout on y trouve des tableaux de la Renaissance jusqu’au début du XXème siècle, avec des noms connus comme Le Greco, Poussin, Cannaletto, Renoir ou Gauguin.
Mais le principal intérêt, outre l’abri de la pluie et la moquette épaisse, est de découvrir des artistes écossais : Allan Ramsay, Sir Henry Raeburn, Sir David Wilkie ou William MacTaggart.
Maintenant il est temps de prendre le chemin du retour, en parcourant New Town.
The Scottish National Portrait Gallery
L’Ecosse a sa gallerie nationale de portraits et elle est à Edimbourg. C’est le meilleur moyen de se plonger dans l’histoire de l’Ecosse, de Mary, Queen of Scots (et de France) à Sean Connery.
Et en plus le lieu est sublime, récemment restauré.
Avec le crachin qu’il fait dehors, on est mieux dedans.
Deuxième journée à Edimbourg
La journée a commencé sous la grisaille, mais comme j’avais prévu de visiter le musée national, ce n’était pas gênant.
Par contre en sortant le soleil était resplendissant. J’ai eu le temps d’en profiter un peu, et de pousser jusqu’à la Scottish National Gallery of Modern Art, qui est un peu à l’écart.
En passant j’ai jeté un oeil à la cathédrale St Mary (culte épiscopalien). Le matin j’étais passé par las cathédrale St Giles (culte presbytèrien). Dans ces pays pleins de religions il y a plein de cathédrales, mais les visiter un dimanche est compliqué parce qu’elles sont très actives.
Pour me remettre de tous ces kilomètres, je dîne chez Wedgwood, restaurant semble-t-il réputé.




C’était un peu cher mais très bon.
The National Museum of Scotland
Le National Museum of Scotland est le plus grand musée d’Edimbourg, et l’un des plus grands du Royaume Uni. Et encore, un bon tiers de sa surface est en travaux.
Il s’articule autour d’une magnifique galerie qui en fait un espace très agréable.
Sans surprise l’essentiel de la surface est consacré à l’histoire de l’Ecosse, de la préhistoire au référendum de 2014. Une bonne place est faite à la place de l’Ecosse dans le monde et aux grandes personnalités écossaises, dont beaucoup nous sont inconnues il faut bien le reconnaître.
Chance, une importante et très intéressante exposition temporaire vient de commencer. Elle raconte les Celtes, en montrant les points communs et les différences mises aux jours par l’archéologie dans toute l’Europe. La fin de l’expo mets en avant la redécouverte des Celtes de la Renaissance à nos jours, surtout en Écosse, Pays de Galles et Irlande, où le Celtic Revival a été un vecteur identitaire fort face à l’Angleterre dominatrice.
J’ai eu la satisfaction de reconnaître des objets habituellement exposés aux musées de Dublin et de Copenhague.
Le reste est principalement dédié aux cultures du monde et à l’histoire naturelle.
Tout cela est très intéressant et me convient très bien en cette matinée dominicale pluvieuse. Ce que pensent aussi la moitié des parents de la ville et leurs enfants.
De la terrasse on a une belle vue sur le château.
Le temps s’éclaircit, je vais faire une sortie.
Première journée à Edimbourg
La météo s’est avérée plus clémente que je ne le craignais. Une petite bruine légère mais persistante a commencé juste quand j’ai mis en ligne ma dernière note, quand je disais qu’il ne pleuvait pas.
En tout cas j’ai pu visiter le château dans de bonnes conditions, c’est l’essentiel. Et avant ça j’étais allé à Calton Hill, un des parcs de la ville avec des beaux points de vue sous le soleil.
Le peu que j’ai vu de la ville pour l’instant me plaît beaucoup. Le relief est très particulier puisque la ville est coupée en deux par grand canyon, occupé par les voies de chemin de fer et la gare. Et au milieu se dresse le château sur son éperon volcanique. On passe donc son temps à monter, descendre ou chercher un pont.
Je viens de manger au Michael’s Steak & Seafood Bar et c’était pas mal. Pas très original mais très bon.
Demain je passerai plus de temps dans la vieille ville, au pied du château.
Edinburgh Castle
Difficile de le manquer, le château d’Edimbourg domine la ville, perché sur son pic d’origine volcanique.
Il est séparé de la ville par une longue esplanade où ont lieu des parades en été.
Bien que d’origine médiévale, il a été constamment remanié au fil des sièges et des changements d’affectation. Il occupe un rôle très important dans l’histoire de l’Ecosse, y compris après l’acte d’union de 1707.
Par exemple c’est ici que sont gardés les « Honneurs », c’est-à-dire la couronne et le sceptre du royaume d’Ecosse, même si le dernier couronnement a eu lieu en 1651. Hélas les photos sont interdites.
Autre antiquité : Mons Meg.
C’est une bombarde du XVème, construite à Mons. Le Musée de l’Armée de Paris en avait exposé une similaire (du même fabriquant) et on en connaît une troisième à Gand.
Autre canon, celui de une heure.
Il est tiré tous les jours à 13h depuis 1861 pour permettre aux bateaux dans le port de régler leurs montres. Pourquoi 13h et pas midi ? Parce qu’à midi il faudrait tirer 12 coups et que c’est 12 fois trop cher.
Ajoutez quelques salles anciennes, plusieurs musées militaires et des vues sur la ville, voilà une belle et indispensable visite.
Le temps se maintient : pas une goutte de pluie !
The Nelson Monument
Horatio Nelson n’était pas écossais, mais il a son monument à Edimbourg, comme un peu partout au Royaume-Uni.
Celui-ci a la forme d’un télescope (avec un peu d’imagination) et on peut monter dedans pour une plus belle vue sur la ville et la mer.
Et en effet, après 143 marches, la vue est formidable.
The National Monument
Pourquoi aller à Athènes ? Ici à Edimbourg on a une presque parfaite réplique du Parthénon.
Le National Monument était un grandiose projet destiné à honorer les morts écossais des guerres napoléoniennes. La construction, financée par souscription publique, a commencé en 1822, mais les fonds ont manqué et la construction s’est arrêtée à la douzième colonne.
Donc il n’est pas tout cassé, c’est juste qu’il n’est pas fini.