Archives de catégorie : Allemagne 2016

Bismarckturm

Des tours Bismarck ont été érigée un peu partout en Allemagne entre 1869 et 1934. Celle-ci date de 1904.

Bismarckturm

Elle ressemble beaucoup à celle de Metz, construite en 1902 sur le Mont Saint Quentin.
Des tours semblables ont été érigées dans toute l’Allemagne. Mais elles sont moins nombreuses les statues à l’effigie du grand homme que l’on trouve quasiment dans toutes les villes d’Allemagne. La plus grande est celle de Hambourg.

Dans tous les cas il s’agissait d’honorer le chancelier auteur de l’unification des états allemands en 1871.

Killesbergturm

Le Killesberg est un parc public de Stuttgart. Son attraction la plus visible est cette tour de 40 mètres.

Killesbergturm

Je me demande si les allemands ne seraient pas friands de ce genre de structure. J’en ai vu une similaire à Wismar, sans parler du Tetraeder dans la Ruhr.

Ses 170 marches pour monter et 170 de plus pour descendre sont toutes sponsorisées par des particuliers ou des entreprises.

Il fait déjà 30°C et la buvette du parc n’est pas encore ouverte. Heureusement il y a des fontaines.

Fernsehturm

A partir des années 50, l’Allemagne s’est couverte de tours émettrices de télévision. Celle de Stuttgart a été la première construite et inaugurée en 1956.

Fernsehturm (tour de télévision)

C’est à croire que chaque ville voulait la sienne, en symbole de prestige, surtout en cette période de reconstruction. On n’est pas loin de l’idée des beffrois et cathédrales des temps anciens.

Aujourd’hui les signaux de télévision passent par d’autres canaux et il ne reste qu’un émetteur radio. La tour de Stuttgart a cependant été rénovée récemment, en tant qu’attraction touristique avec café à 150 mètres du sol et vue imprenable.

Le centre de Stuttgart depuis la tour de télévision

Deuxième jour à Stuttgart

Comme prévu c’était la journée de la bagnole avec les musées Porsche et Mercedes. Ce dernier est plus important mais les deux sont très biens, modernes et spectaculaires. Je me demande encore comment ils ont fait pour installer plusieurs générations d autobus, dont le dernier modèle à plus de 50 places au 6ème étage.

Comme il n’y a pas que la voiture dans la vie, et qu’en Allemagne il y a des rois, ducs et princes dans chaque canton, j’ai aussi visité un petit château et un petit monument.

Et comme il faut manger local, voici la Schwaber Teller du soir :

On y trouve des médaillons de porc dans un sauce aux champignons, pas très original mais très bon, avec des Spätzle et un Maultasche, petit sac fait d’une fine pâte qui contient une farce mal définie de couleur verte, et pas mauvaise en fait. 

Tout bien considéré, le Maultasche est un cousin du ravioli italien ou du pierogi polonais. 

Grabkapelle auf dem Württemberg

Depuis certaines salles du Mercedes-Benz Museum, on voit les collines couvertes de vignes, et au sommet de l’une d’elle un petit édifice.

Grabkapelle

C’est la chapelle funéraire des Wurtemberg.

Grabkapelle

Elle a été érigée en 1824 par le roi Guillaume 1er en souvenir de son épouse Catherine décédée trop tôt. Il la rejoindra en 1864.

La colline est au milieu des vignes et de chemins de promenade.

Les vignes de Stuttgart (dans le fond les usines Mercedes)

C’est étonnant de trouver un village de vignerons si près du centre-ville de Stuttgart. En tout cas c’est un très bel endroit.

Mercedes-Benz Museum

En 1886, chacun de son côté, messieurs Daimler et Benz inventent un véhicule automobile. Le premier à Cannstatt, dans la banlieue de Stuttgart et le second à Mannheim. Les deux firmes vont fusionner en 1924. La marque Mercedes a été créée par Benz entre temps.

Et le musée Mercedes-Benz a été inauguré en 2006 pour raconter tout ça.

Mercedes-Benz Museum

Le bâtiment est encore plus grand à l’intérieur qu’il n’en a l’air. Les galeries s’étalent sur 8 niveaux, sans compter restaurant et boutique.

Les années 1900

Le parcours est chronologique, avec quelques salles thématiques : les camions, les autobus, les utilitaires etc.

Les années 50

On termine en beauté par le plus prestigieux : la course automobile.

Les flêches d'argent

Le musée est magnifique et on pourrait y passer la journée.

Schloss Solitude

Le duc Carl Eugène de Wurtemberg était las de la vie pompeuse à sa cour. Il se fit donc construire à partir de 1763 le château de Solitude (en français dans le texte) pour s’isoler. A la façon d’un monarque du 18ème siècle bien sûr.

Schloss Solitude

En outre il voulait se consoler de quelques déconvenues politiques. Toutefois il perd tout intérêt pour Solitude en 1782.

Le château était entouré de dépendances et de jardins. C’est derniers ont disparu. Le château est tout petit et ne servait qu’à la représentation, la solitude est toute relative.

La salle d'apparat de Schloss Solitude

Les parties à vivre (chambres, salles à manger) faisaient partie des dépendances, dans lesquelles on trouve aujourd’hui de quoi se restaurer.

L’ensemble est construit sur une hauteur à quelque kilomètres du centre de Stuttgart. Aujourd’hui c’est un lieu de promenade prisé si j’en juge le nombre de visiteurs et de cyclistes dans le parc.

Porsche Museum

Même si la firme n’a pas été créée ici, le principal site de Porsche est à Stuttgart. Et c’est ici que se trouve le musée Porsche, signalé par une sculpture audacieuse.

Porsche Platz

La collection commence par le premier véhicule conçu par Ferdinand Porsche, en 1898 : la Egger-Lohner-Elektromobil Modell C.2 Phaeton.

Egger-Lohner-Elektromobil Modell C.2 Phaeton, le premier véhicule conçu par Ferdinand Porsche (1898)

C’était longtemps avant que la société Porsche ne soit créée, en 1948.

Fort logiquement les voitures de course occupent une place de choix.

Des bolides des courses d'endurance

La conception du musée est très moderne et c’est un plaisir de déambuler entre les nombreuses voitures exposées.

Porche Museum

Le plaisir est visuel, et auditif aussi, grâce aux simulateurs sonores disponibles en fin de parcours.

J’ajouterai quelques photos sur l’album ce soir.

Avant de partir vers de nouvelles découvertes, remarquons un clin d’oeil à l’actualité : c’est Portugal-France ce soir.

Ce soir c'est Portugal-France

Je suis sûr que la direction du musée était prête à sortir des voitures noir, rouge et jaune, mais bleu, blanc et rouge sont très bien aussi.

L’arrivée à Stuttgart

Après avoir titillé la cime des arbres et dégringolé un toboggan, je suis arrivé à Stuttgart vers 16h et je suis allé prendre ma chambre à l’hôtel. Je vais y rester quatre nuits. C’était un peu tard pour visiter un des musées à mon programme, mais pas pour aller visiter la bibliothèque puis faire un petit tour au centre ville.

Stuttgart à beau être une des villes les plus importantes d’Allemagne, son centre est coincé entre des collines où poussent la vigne et les pavillons


Le centre est essentiellement piétonnier, et les rue étaient bondées en cette fin de samedi ensoleillé.

Mais en s’écartent un peu des artères commerçantes sans âme, on tombe sur le quartier culturel, avec le théâtre et l’opéra.

L'opéra de Stuttgart

L’ambiance est très agréable et détendue. C’est encore plus vrai un peu plus loin sur la place du château.

Schlossplatz

La colonne évoque des batailles de la campagne de France de 1814 à laquelle le Wurtemberg (dont Stuttgart était la capitale) a participé du côté des Alliés, c’est-à-dire contre la France. Bizarrement la bataille de Montereau n’y figure pas. Ah oui c’est vrai, c’est Napoléon qui a gagné ce jour-là.

La journée a été chaude et je n’avais pas tellement envie d’un jarret de porc. Je le suis contenté d’un plat de crevettes avec des nouilles.


Le programme de demain n’est pas encore fixé, mais il y aura très certainement de la bagnole.

La bibliothèque de Stuttgart

Dans un quartier de Stuttgart en pleine expansion se trouve un grand cube.

Stadtbibliothek

C’est la Stadtbibliothek, ou bibliothèque municipale. En tout cas la principale.

A première vue l’intérieur est vide.

Dans la bibliothèque

Mais il ne faut pas s’arrêter à la première impression.

Dans la bibliothèque

Les livres sont répartis dans les huit étages de la bibliothèque autour d’un patio très lumineux, mais pas trop.

Bien sûr l’essentiel des ouvrages proposés sont en allemand mais c’est un très bel endroit quand même.