Le musée Victoria & Albert est un musée d’arts appliqués, désigne, mode, architecture, photo et que sais-je encore. Il est gigantesque et on pourrait y passer des jours. Je l’ai déjà visité et j’ai un train à prendre dans deux heures. Mais comme je passais devant entre la Serpentine Gallery et le métro, j’ai eu envie de revoir les salles des moulages. Comme à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine de Paris, il s’agit de moulage de sculptures ou d’éléments architecturaux provenant de toute l’Europe. Les deux collections datent de la même époque (milieu du XIXème) et résultent de la même démarche : montrer les beautés du monde à un au public qui ne voyageait pas comme aujourd’hui.
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The Serpentine Pavilion
Hyde Park est le plus grand parc du centre de Londres. On y trouve des arbres, des écureuils et un lac : la Serpentine.
À côté de ce lac se trouve les Serpentine Galleries, espaces d’expositions d’art contemporain
Tous les étés depuis l’an 2000 un grand architecte est invité à concevoir les Serpentine Pavilion de l’année. Il s’agit d’une création architecturale ouverte au public. Cette année ce sont les espagnols José Selgas and Lucía Cano, connus sous le nom SelgasCano (enfin moi je ne connaissais pas) qui s’y collent.
Ils nous proposent une structure faite de tubes et de films plastiques colorés. C’est plutôt joli, et ça plait bien aux enfants.
Je fais ici une petite pause en dégustant du pop-corn au fenouil et au citron. C’est plutôt bon, meilleur que les chips au vinaigre !
Regent’s Canal
Aujourd’hui il fait beau et pas de pluie à l’horizon, profitons-en pour prendre l’air à l’écart des brouhahas de la grande ville.
Je vais marcher le long des Regent’s Canal de King’s Cross à Paddington Londres. Ce canal a été ouvert à la circulation de marchandises en 1820. Après quelques années de grand succès économique, la concurrence naissante du chemin de fer a provoqué le début d’un long mais inéluctable déclin.
Aujourd’hui seuls les touristes et quelques résidents le fréquentent. Il est longé sur toute sa longueur, sauf un petit tunnel, par un chemin de halage piéton et cycliste.
Le canal passe par Camden et ses marchés aux puces et le Regent’s Park qui abrite le zoo de Londres.
A la fin de la promenade, finie la tranquillité. Le canal débouche sur un quartier est plein de tours de bureaux et c’est l’heure de la pause. Il y a des tas de boutiques de nourriture à emporter, comme dans tous les quartiers d’affaire à Londres, plutôt smoothie que kebab.
Le canal se termine à Merchant Square. On imagine qu’il ici des petits bateaux qui déchargeaient leur marchandise dans des petits entrepôts. Mais ça c’est avant.
Cette promenade est finie, après une bonne dizaine de kilomètres.
Mais la journée n’est pas finie !
La jacket potatoe
Le quai 9 3/4
Juste à côté de l’hôtel se trouve la gare de King’s Cross, et dans cette gare se trouve le quai 9 3/4, bien connu des fans d’Harry Potter puisque c’est d’ici que les étudiants sorciers prennent le train (magique) pour rejoindre leur école. Les non-magiciens ne voient que le mur.
On peut se faire prendre en photo (l’échappe est fournie) et acheter la photo à la boutique voisine. Elle vend aussi tous les articles de monde Harry Potter, dont les baguettes magiques. Mais, déception, je n’ai pas vu les balais.
The play that goes wrong
Une virée à Londres serait incomplète sans un spectacle. Ce coup-ci pas de comédie musicale mais une pièce de théâtre « The play that goes wrong » ou « Une pièce où tout va de travers ».
C’est l’histoire d’une groupe amateur qui joue une pièce de théâtre qui se passe dans un manoir dans lequel un meurtre est commis. Classique. Mais tout va mal les accessoires ne sont pas en place, le décor tombe en pièces, des acteurs se font assommer ou se trompent de réplique. Malgré l’adversité, les acteurs font preuve d’une volonté à toute épreuve de suivre le texte et d’arriver au bout. Et ils ont bien du mérite car la pièce se termine dans un chaos indescriptible.
C’est très très drôle, même si j’ai raté quelques répliques.
Mais je connaissais déjà l’histoire pour avoir vu récemment l’adaptation de cette pièce à Paris sous le mauvais titre « Les faux british ». Il y a des petites différences entre les deux, mais les deux sont très drôles.
Carsten Höller : Décision
Carsten Höller est un artiste né à Bruxelles de parents allemands. Il a investi la Hayward Gallery avec ses installations interactives et parfois loufoques.
L’entrée se fait par un couloir de quelques dizaines de mètres zigzagant et montant et descendant dans le noir, histoire de se couper du monde extérieur en pénétrant dans l’expo.
L’expo se termine en beauté puisque la sortie se fait via un toboggan géant, marque de fabrique de l’artiste.
Une expo amusante avec un public nettement plus jeune que d’habitude.
Londres vue du ciel, histoire à épisodes
Mon billet donne droit à deux entrées. L’idée est de profiter de la vue de jour et de nuit. Mais comme hier il pleuvait, demain je rentre et ce soir je vais au théâtre, et comme maintenant il fait beau, j’exerce mon deuxième passage maintenant.
Je peux donc maintenant le dire d’expérience : la vue est plus jolie sous le soleil. Mais je m’en doutais un peu.
Par contre il faudrait trouver un moyen d’essuyer les gouttes sur les vitres.
Borough Market
Le Borough Market est un marché adossé à la Southwark Cathdedral et installé en partie sous les voies de chemin de fer entre les gares de London Bridge et Waterloo.
A part quelques étals de fruits et légumes bio ou de fromages, il y a des tas de stands de nourritures plus ou moins exotiques.
Je me suis décidé pour un sandwich de cochon de lait avec peau croustillante et compote de pommes bramley du Nottinghamshire accompagné d’une barquette de cerises du Lincolnshire. Et c’était très bon.

Londres vue du ciel, mais d’un peu moins haut
Vous vous souvenez de la tour la plus haute de l’Union Européene : The Shard ?
Conçue par Renzo Piano (comme le centre Pompidou de Paris), cette tour a été inaugurée en 2012.
J’avais prévu d’y monter hier matin. Mais quand on réserve à l’avance on fait un pari sur les conditions climatiques et hier c’était pluie persistante et visibilité nulle. J’ai attendu un moment en espérant que l’accalmie annoncée par la météo se concrétise. Mais finalement j’ai fait reporter mon billet à ce matin.
Ce matin au réveil il y avait un beau soleil, donc je me suis dépêché d’arriver, mais la tour n’ouvre qu’à 10h. J’ai donc fait un petit tour, en voyant des nuages sombres d’accumuler. Finalement je suis monté à l’heure dite. La visibilité est moyenne et le ciel est bas. Et finalement il a commencé à pleuvoir alors que j’étais au 72ème étage. C’est la deuxième plateforme et elle est en partie découverte, même. Le 69ème étage est isolé des intempéries. Dans les deux cas, les vitres descendent jusqu’au sol, ce qui permet d’avoir une vie bien dégagée dans toutes les directions.
Évidemment on surplombe toute la ville. Heureusement je suis arrivé avant le pluie et j’ai eu le temps de profiter de la vue.
Un superbe point de vue, dommage qu’il ne faisait pas beau.