Archives de catégorie : Milan 2015

Le lac de Côme

Je suis arrivé à Milan sous le soleil, et même la chaleur : jusque 27° ! J’ai vite trouvé le bouton de la climatisation dans la voiture. Le système audio a le Bluetooth, ce qui est bien pratique pour rouler en musique (et sans subir la pub des radios locales). Par contre la langue du système est le… néerlandais ! Bonne blague du client précédent mais c’est un peu rude. Je trouverai bien le moyen de changer la langue avant de la rendre.

En parlant de la voiture, j’attends de trouver un endroit sympa pour la prendre en photo sous le soleil, mais en attendant je vous laisse deviner le modèle.

Après quelques divagations dans la banlieue de Milan, j’ai pris la direction de Como, vers le nord. La route n’a rien d’exceptionnel si ce n’est que plus on avance, plus on approche des montagnes, qui semblent surgir tout d’un coup. Quand j’arrive en ville il fait gris, mais il ne pleut pas encore. La première chose qui me frappe, c’est le mur d’enceinte (du XIIème), doté de tours carrées gigantesques : 40 mètre de haut. En comparaison, le plus haut donjon médiéval fait dans les 50m.  Je n’en avais jamais vu d’aussi hautes. Et j’en ai vu des enceintes urbaines et des tours. L’autre principale curiosité de la ville est sa cathédrale, son dôme et sa façade est ornée de quantité de statues. A l’intérieur il fait très sombre. Le temps gris dehors n’aide pas, c’est sûr. En tout cas c’est dommage, parce que les voûtes sont richement décorées. Enfin on peut voir le « temple » de Volta, monument érigé à la gloire de l’inventeur de la pile électrique, natif du cru. A l’intérieur une quinzaine de vitrines exposent des instruments scientifiques de l’époque, essentiellement reconstitués parce que les originaux ont disparu dans un incendie. Le temple est au bord du lac de Côme à l’extrémité d’une de ses branches. Comme il pleut, je me hâte de faire un rapide tour de la ville, dont ces fameuses tours. La ville est très sympathique, avec des beaux hôtels particuliers. Souvent la porte qui donne sur la roue est ouverte et permet de voir la cour intérieure.

J’ai encore un peu de route pour rejoindre Bellagio, la ville étape. Le lac a une forme de Y et Bellagio est au centre du Y. Le décor et la route font penser à la côte amalfitaine. C’est étroit, sinueux et quand on croise un bus on serre les fesses. De la même façon les endroits pour s’arrêter et admirer le paysage sont rares. De toute façon il pleut, je vous le rappelle. En fait c’est même plus beau que la côte amalfitaine, parce que le lac est étroit et on voit toujours la montagne de l’autre côté. Le long des côtes on trouve des villas somptueuses et des bateaux font la navette d’un bord à l’autre. Bref : c’est une magnifique destination de vacances. D’ailleurs il n’y a que des touristes français. J’en ai vu (et entendu) presque autant qu’à Cantorbéry, c’est dire. Bellagio est une jolie petite ville, pleine d’escaliers, de boutiques et de restaurants pour touristes. Comme Amalfi ou Positano donc.

Comme je suis au bord d’un lac, j’ai mangé du poisson, même s’il n’est pas exclu qu’il vienne de chez Picard, ou l’équivalent local. Pour ceux qui veulent compter les pizza que j’aurais englouties, j’avoue en avoir mangé une à l’aéroport en arrivant, mais il y en aura d’autres.

Pour demain j’espère plus de soleil.

Des abris anti-aériens

Grande ville industrielle, Milan a été bombardée pendant la dernière guerre. Pas autant que les villes allemandes, certes, mais comme en Allemagne des abris massifs ont été construits dont voici les plus spectaculaires :

3 pour le prix d'1
3 pour le prix d'1

La Winkelturm de la via Adriano
La Winkelturm de la via Adriano