La première partie du voyage s’est faite en voiture, en un peu moins de 400km. Voici un petit résumé du parcours :
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La première partie du voyage s’est faite en voiture, en un peu moins de 400km. Voici un petit résumé du parcours :
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Voilà, je suis à l’aéroport, le voyage se termine.
J’ai vu des tas de choses, mangé des tas de glaces (et de pizzas aussi), pris des milliers de photo et marché des dizaines de kilomètres. Je crois bien avoir ruiné mes chaussures d’ailleurs.
La dernière matinée a été consacrée à la cathédrale : le dedans, le dehors, le dessus et le dessous. A l’extérieur on est frappé par la multitude de statues, sur la façade, les côté, les pinacles, partout. Certaines ne peuvent pas se voir d’en bas. On en retrouve d’autres à l’intérieur au sommet des piliers, elles sont même éclairées. On retrouve à l’intérieur la forme triangulaire de la façade. En effet le nef principale et bordée de deux niveaux de collatéraux de tailles décroissante. Et non pas une nef très haute et un collatéral plus bas comme souvent dans les cathédrales gothiques. Du coup il n’y a pas de vitraux sur les côtés. Il n’y en a que sur les grandes parois verticales derrière le choeur. Du coup l’intérieur est peu éclairé et il ferait bien sombre s’il n’y avait d’éclairage intérieur, comme dans un stade. Ce qui est gênant pour apprécier les voûtes (et pour ma collection de photos de voûtes et de croisées du transept), mais la voûte centrale n’est pas ouvragée de toute façon. La cathédrale de Milan fait partie de celles bien conçues pour les visiteurs : il y a un ascenseur pour monter sur les terrasses. Mais on peut aussi monter à pied, pour ceux que ça amuse (la différence de prix est de 4€).
Grace au wifi de l’aéroport j’ai mis en ligne la dernière bordée de photos sur l’album photo.
Maintenant je vais me débarrasser de la valise et trouver de quoi compléter le sandwich attrapé en ville avant de prendre le bus.
En 1482, Ludovic Score à demande s’Leonard de construire la plus grande statue équestre du monde. Le génie réalise un modèle en argile, mais il est détruit par les soldats français qui occupaient Milan. En 1999 cette réplique moderne a été offerte par des donateurs américains. Elle est aujourd’hui exposée devant l’hippodrome.
Après deux jours un peu hors normes, reprennons un rhytme normal. Enfin, normal… faut voir. En effet c’est demain mon dernier jour à Milan, avec un vol de retour à 17:20. Ce qui me laisse du temps pour visiter quelques bricoles. Mais il faut jongler avec les heures d’ouverture. Sans oublier quelques imprévus ou découvertes de dernière minute. Ce coup-ci c’est le salon Militalia qu’il a fallu faire rentrer au chausse-pied dans le programme. Comme vous pourrez le voir sur une carte mes déplacements sur ces deux derniers jours ne font pas preuve d’une grande optimisation spatiale. Mais au moins j’aurais bien optimisé ma carte de transport 2 jours. Astuce : elle est valable 48h à compter du premier trajet. Comme je l’ai prise pour rentrer du théâtre, je pourrais m’en servir jusque demain soir.
Revenons à nos moutons. J’ai commencé ce matin, vers 10:30 (j’ai assez de marge pour me lever tranquille le matin) par le Museo del Novecento, à côté de la cathédrale. C’est-à le musée consacré à l’art du vingtième siècle. Depuis le 15 mai (quel timing) son exposition temporaire est un «musée idéal». Tous les musées italiens ont été mis à contribution pour présenter la compile des oeuvres majeures des artistes italients du vingtième siècle. Très intéressant donc, surtout avec le modèle de la pièce de vingt centimes !
Ensuite un coup de métro vers l’ensemble immobilier de Porta Nuova, tout neuf et spectaculaire, et surprenant : je ne m’attendais pas à un champ de blé à cet endroit.
Le salon Militalia se tient dans un parc des expositions pas très loin de l’aéroport. Pour s’y rendre il faut traverser la vie en métro puis prendre une navette de bus. Tout cela prend du temps et j’étais de retour vers 17h en ville, dans le parc voisin du Castello Sforzesco. Le parc était noir de monde : c’est dimanche il fait beau et chaud comme d’hab (ou presque) et une marque de produits pour chien avait organisé une manifestation pour eux (et leurs maîtres).
En bordure du parc se trouve le Triennale. C’est un musée consacré au design italien. Les expositions du moment sont coordonnées avec l’Expo puisqu’elles sont consacrées aux arts de la table, et au thème de la nourriture dans l’Art. En plus (deuxième astuce) l’entrée est gratuite sur présentation d’un billet de l’Expo. C’était très bien présenté et très varié : meubles, appareils, jouets, films, affiches, ustensiles, etc…Une très bonne visite donc.
En sortant j’ai mangé, enfin, une escalope milanaise suivie, comme chaque soir, d’une petite glace.
Et enfin, chose rare, je suis rentré, avant la nuit. C’est que j’ai deux jours de photos à rattraper (mais si le wifi marchait convenablement ça serait mieux) et une valise à ranger.
Une affiche placardée dans les rues de Milan m’a informé de l’existence de Militalia qui se tient si j’ai bien compris deux fois par an et il se trouve que l’édition printemps 2015 tombe justement. Il s’agit d’un salon consacré a’la chose militaire : surplus, livres, reconstituteurs, collectionneurs, etc..
J’y suis allé par curiosité, pensant éventuellement glaner quelque documentation pour un prochain voyage en Italie. Pour ça c’est raté. Par contre si j’étais venu pour rencontrer des néo-fascistes le déplacement aurait été un franc succès.
Tout n’est pas perdu, il y avait aussi quelques blindés, statiques hélas, dont ce char italien M13/40 déjà vu mais pas si fréquent quand même :
Les pièces d’euro italiennes sont toutes différentes et représentent des monuments ou des œuvres d’art. Pour cette raison je trouve qu’elles sont les plus jolies.
J’en parle maintenant parce que je viens de tomber sur le modèle de la pièce de 20 centimes au Museo del Novecento.
Nous avons donc :
La conclusion s’impose : il faut que j’aille à Florence. Mais ça, je le savais déjà 🙂
J’ai mon billet pour la Scala de Milan :
Je suis placé dans une loge au 4ème étage sur 6 pile en face de la scène. C’est un théâtre à l’italienne, avec les fauteuils d’orchestre et les loges. Il n’y a pas de balcons.
Me voilà donc enfermé avec 5 autres personnes dans 4m2. Les deux premières personnes ont des chaises, les deux suivantes des tabourets et les deux derniers des tabourets plus hauts. Chaque rang a un prix différent. A part mes 5 voisins directs, il y a quelques centaines de spectateur et je crois bien être le seul en jeans. Et encore j’ai fait gaffe : ça fait une semaine que je suis en bermuda !
Le spectacle a commencé à 20:00 très précisés et a duré 1h30 sans entracte. C’était l’opéra « CO2 » une création sur le thème du réchauffement climatique.
Au début ça ressemblait plus à une conférence d’Al Gore, suivi de tableaux sur différentes sources du réchauffement. Il y a au moins 60 personnes sur scène plus l’orchestre et la mise en scène est assez spectaculaire. Bref c’est résolument moderne et l’expérience valait le détour.
Je sors de l’Expo. Le trajet en métro jusqu’au centre ville va me permettre de faire baisser la température, y compris au niveau des pieds. Même avec des bonnes chaussures 2 jours d’Expo à pied ça use, ça use.