Il y a quelque temps, je m’étais promis de visiter un nouveau pays par an, pour changer de l’Angleterre ou de l’Allemagne. Donc avec la Hongrie j’étais bon. J’en ai profité pour faire un saut en Slovaquie, bonus, puis en Autriche, mais ça n’est pas un nouveau pays pour moi. Mais aujourd’hui j’ai fait fort avec DEUX nouveaux pays : la Croatie et la Serbie.
Depuis Mohács vers Szeged, l’étape du jour, ça ne faisait pas un gros détour, et Lonely Planet disait du bien de Subotica, ville du nord de la Serbie qui est sur la route.
Passage de la frontière Hongrie-Croatie, on reste dans l’UE, pas de problème. Après quelques kilomètres en Croatie, et un monument, c’est la frontière serbe. Pas de difficulté pour sortir de Croatie, mais c’est plus long pour entrer en Serbie. Une douanière peu acorte me demande si j’ai des choses à déclarer et demande à voir mon coffre, mais c’est tout.
Subotica est une petite ville bien calme (mais nous sommes dimanche) qui possède quelques bâtiments Art Nouveau, dont l’hôtel de ville et la Synagogue.

Pas de quoi y passer des heures non plus, dans le Lonely Planet il n’y a que quelques lignes après tout. Finalement je ne suis resté que quelques heures en Serbie. Difficile d’en tirer des conclusions, mais j’ai quand même dépassé un chariot tiré par deux chevaux sur la nationale (ça surprend) et croisé 2 Renault 4L, plus quelques véhicules yougoslaves n’on identifiés mais pas tout neufs.
Le poste frontière pour le retour en Hongrie est sur l’autoroute et donc très fréquenté. Des centaines de camions étaient à l’arrêt sur des kilomètres (certainement bloqués pour le week-end, comme chez nous). Et des tas de voitures faisaient la queue sur 5 files. C’était l’occasion de découvrir des immatriculations rares sous nos latitudes : Serbie, Monténégro, Turquie, Bulgarie. La sortie de Serbie n’a pas posé trop de problème. La rentrée en Hongrie, en donc en espace Schengen, était plus longue. Pour chaque voiture, un agent vérifiait qu’il n’y avait pas de clandestin caché dans le coffre, puis un autre, 10m plus loin, cherchait de la contrebande dans le coffre aussi.
Au total j’ai poireauté presque une heure lors du passage de cette dernière frontière. J’avais perdu l’habitude même de la présence de douanier à une frontière terrestre. C’était mon plus long passage de frontière en voiture depuis le voyage à Berlin en 1987 !