Archives de catégorie : Paris

Felice Varini à la Villette

Felice Varini est un artiste suisse (né à Locarno en 1952) spécialisé dans l’anamorphose. Ses oeuvres sont installées en intérieur ou peuvent s’étaler à travers tout un quartier. Elles sont composées de formes disjointes et sans cohérence. Ce n’est que depuis un certain point de vue, qui est unique, que ces formes s’organisent pour constituer un motif géométrique. Quand on n’est pas au bon endroit, ça ne ressemble à rien. Quand on y est, tout s’éclaire. C’est à la fois spectaculaire et fascinant.

Tout le jeu pour le spectateur est de trouver ce point de vue. Ce qui n’est pas très difficile : c’est là où s’attroupent les visiteurs précédents. Mais c’est problématique quand il y a beaucoup de monde.

J’ai déjà vu et apprécié plusieurs fois des oeuvres de Felice Varini, sur la place d’armes à Metz, dans l’orangerie du château de Versailles ou dans le port de Saint Nazaire.

Cet été quatre oeuvres sont présentées dans le parc de la Villette à Paris.

« Quatorze triangles percés/penchés » de travers
« Quatorze triangles percés/penchés » de travers
« Quatorze triangles percés/penchés » mais entiers
« Quatorze triangles percés/penchés » mais entiers
« Rouge jaune noir bleu entre les disques et les trapèzes » en vrac
« Rouge jaune noir bleu entre les disques et les trapèzes » en vrac
« Rouge jaune noir bleu entre les disques et les trapèzes » rangés comme il faut
« Rouge jaune noir bleu entre les disques et les trapèzes » rangés comme il faut
« Sept carrés pour sept colonnes » de guingois
« Sept carrés pour sept colonnes » de guingois
« Sept carrés pour sept colonnes » bien carrés
« Sept carrés pour sept colonnes » bien carrés
« Arcs de cercle sur diagonale » à côté
« Arcs de cercle sur diagonale » à côté
« Arcs de cercle sur diagonale » dans le mille
« Arcs de cercle sur diagonale » dans le mille

120 ans de cinéma

120 ans, c’est l’âge de la société Gaumont. Et pour fêter ça la société expose son patrimoine au 104, dans le 19ème arrondissement.

Au centre de l’installation une tente foraine rappelle qu’au début, le cinéma était un divertissement de fête foraine. À l’intérieur des petits films des années 1900 et des extraits d’actualité de diverses époques. Dans les deux cas, les choses ont bien changées depuis.

 

La tente foraine

Dans la salle appelée pour l’occasion « le trésor » Gaumont présente des appareils de projection, des affiches et autres objets promotionnels.

Le troisième espace est le « Gaumontrama ». C’est une grande salle sombre dont les murs sont couverts de costumes de différents films. Au plafond sont suspendus des écrans. Sur les écrans des montages thématiques mettent en parallèle deux ou trois films du catalogue de différentes époque mais qui résonnent entre eux : comédie, gangsters, romance, … C’est bien fichu.
Enfin la « Ceuillette des Marguerites » est un espace ludique et interactif. Chaque visiteur est muni d’un miroir avec lesquels on peut jouer avec des photos d’acteurs issues de puissants projecteurs. C’est amusant deux minutes.

C’était très intéressant et il était temps que je vienne parce que l’exposition se termine le 5.

Ici aussi ça donne envie de revoir des tas de films. Du coup demain je risque d’être plutôt occupé.

Aardman, l’art qui prend forme

J’adore le studio Aardman. Tous leurs films regorgent de trésors de créativité et d’humour.

Le salon fe Wallace et Gromit

 

L’expo consacrée à ce studio par Art Ludique permet d’aborder le travail prodigieux nécessaire pour réaliser ces films. Croquis, figurines, décors : tout le processus de création est présenté.

 

Un décor du film « Shaun le mouton »

Une très belle expo qui donne envie de revoir tous les films !

Le grand écart 

Quel point commun peut-on imaginer entre un monarque de 1,98m et une artiste de 1,47m ? Il se trouve que François 1er est devenu roi en 1515 et qu’Edith Piaf est née en 1915. Et surtout la Bibliothèque Nationale leur consacre une exposition temporaire en même temps.

Après ma visite à Chambord et Blois le week-end dernIer. L’expo François 1er ne pouvait que m’intéresser. J’avais d’ailleurs prévu de venir plus tôt mais une contrariété calendaire m’en avait empêché. Plus qu’une biographie, l’expo s’intéresse à l’image du roi, comme souverain mais aussi protecteurs des arts.

L’armure sur mesure du grand François

C’était intéressant mais un peu limité.

Initialement non prévue au programme, l’expo sur Édit Piaf était finalement plus riche et plus intéressante. Avec beaucoup de documents, c’était une vraie biographie depuis sa jeunesse jusqu’aujourd’hui et le film avec Marion Cotillard.

La petite robe noire d’Edith

L’autoguide fourni permettait d’entendre des commentaires et surtout une cinquantaine de chansons de la Môme Piaf, interprétées par elle-même ou reprises par d’autres.

Ce qui nous amène à un autre point commun enter lettres deux personnages. Les deux écrivaient des textes. Même que dans la première expo ont peut ouïr des poèmes de François 1er mis en musique par ses contemporains. Mais il n’est pas passé à l’Olympia.

La Brigade

Une nouvelle fois je suis sur le parvis du cinéma MK2, à côté de la bibliothèque François Mitterrand. Vous saurez pourquoi bientôt mais en attendant il est l’heure de manger. Le camion qui fume est là mais aujourd’hui il n’est pas seul. Je vais donc goûter la cuisine d’un autre food-truck : La Brigade. Il propose une barquette de viandes grillées (onglet de bœuf, magret de canard, filet de poulet pané) avec frites et salade.  

J’ai choisi la barquette mixte onglet+magret. La viande est vraiment très bonne, cuite au poil. Ça valait l’attente. Les frites sont bonnes aussi mais la sauce n’a pas beaucoup de goût je trouve. Impression plutôt positive, mais j’aurais bien repris un peu d’onglet. 

La pince est très pratique : on peut raconter sa vie juste après dégustation sans graisser l’iPhone !

Mark Knopler au Zénith

Ce soir, c’est concert au Zénith de Paris, avec Mark Knopfler à l’affiche.

J’attendais ce concert avec impatience car Dire Straits, le groupe fondé par Mark Knopfler, a rythmé mes années lycée, et je l’écoute encore régulièrement. Je ne vais pas faire la biographie du groupe (ce n’est pas ce qui manque sur Internet), mais c’était un des meilleurs groupes de rock des années 80 et j’ai tous ses disques. Le groupe s’est dissous en 1995 mais Mark Knopfler a continué sa carrière en solo, comme on dit. Mais en pratique n’a n’a pas changé grand chose : on reconnaît sans peine le style de la musique et sa voix chaleureuse n’a pas changé. Cependant on préfère toujours la période Dire Straits. Je ne suis pas le seul à le penser : de tous les titres joués ce soir, ceux qui ont eut le plus de succès à l’applaudimètre sont les quatre titres de l’époque Dire Straits, grâce bien sûr a leurs fabuleux solos de guitare, dont Sultans of Swings, la toute première chanson de Dire Straits, et ma préférée : Telegraph Road en finale, 15 minutes de bonheur.

Grâce à cela, c’était un très beau concert.

PS : la prochaine fois, je prendrais un vrai appareil photo.

Un petit miracle

Pour la première fois, et ce n’est pas la première fois que j’essaie, la file d’attente au Camion qui fume n’est pas dissuasive. J’ai donc enfin pu goûter un de ses fameux burgers.  

le burger « barbecue » du Camion qui fume

Et de fait il était très bon, avec du bacon bien grillé et des oignons parfaitement caramélisés.  Les frites aussi étaient très bonnes. 

Le vrai miracle est que je ne me suis pas mis plein de sauce sur le T-shirt.