Le château des Sforza impose sa stature au centre de la ville. La vaste cour est un espace public et il héberge une bonne partie des musées municipaux : beaux arts, arts décoratifs, armes, instruments de musique.
Il fait toujours bien chaud. Je vais trouver un truc à manger à l’ombre avant de poursuivre.
Ce matin le démarrage a été un peu difficile. En particulier il a fallu faire les courses car j’occupe un studio équipé et l’établissement n’offre pas de petit-déjeuner.
Ainsi je n’ai commencé ma découverte de Milan qu’en fin de matinée. Ainsi j’ai vu la gare centrale, les canaux, quelques églises importantes, des rares vestiges romains et le musée des sciences et de la technologie. J’ai fini dans le quartier du château Sforza, mais je le visiterai en détail un autre jour.
Il a fait très chaud toute la journée, heureusement les églises sont fraîches et il y a beaucoup de fontaines à eau potable, comme souvent en Italie.
Demain je m’attaque au quartier de la cathédrale !
A Milan on n’est jamais loin de Leonardo. On n’a d’ailleurs pas besoin de préciser « Da Vinci ». Donc logiquement le musée des sciences et technologies porte son nom. Mais il n’y a pas que ses machines.
Et des tas de choses encore dont des avions, parmi lesquels un Macchi 205 et un Blériot XI, comme hier.
Ma collection d’amphithéâtres. Non d’accord, de celui-ci il ne reste pas grand chose, mais ça compte quand même.
Milan est relié à la mer ou aux lacs par des canaux. Beaucoup ont été comblés ou couverts en 1929-30 mais il en reste.
On y fait d’ailleurs de drôles de rencontres.
Il fait encore très chaud aujourd’hui.
La gare centrale de Milan est ÉNORME.
Je commence par là parce que c’est près de l’appartement et qu’on peut y prendre le métro pour la suite.
On peut en visiter des choses en moins de 100 km :
Mais forcément ça fait terminer tard. Parce qu’il faut rendre la voiture de location, et faire le plein avant.
Vous le saviez, vous, que le soir, toutes les stations services de Milan sont fermées, que celles qui ont un automate de paiement n’acceptent pas les cartes MasterCard ou Visa mais seulement des billets et que la machine ne rend pas la monnaie ?
Moi non plus, même que je n’avais que des billets de 50 mais pas envie d’arrondir la somme au dessus ni de laisser la compagnie de location facturer un plein complet au prix super fort, alors j’ai dû chercher un distributeur qui en fait ne donne que des billets de 50 ou 20, donc j’ai pris 40 et ça tombe bien parce que j’en ai eu pour 39,5€ d’essence. Des broutilles, mais après il faut encore trouver le bus pour le centre-ville puis la piaule, et manger aussi. Ce qui fait super tard à la fin.
Mais bon maintenant je suis installé et à pied d’oeuvre. Il me reste 5.5 jours pour visiter Milan, Expo comprise.
La Fondazione Prada a ouvert ses portes le 9 mai. Ça sent encore le neuf et les travaux. Allons voir ce qu’il y a à l’intérieur.
C’est un grand espace dédié à l’art contemporain, avec des choses… bizarres.
Mais il y avait aussi une intéressante exposition sur la notion de copie pendant l’antiquité.
Je m’y perds un peu entre les branches de la famille Borromée et les alliances avec d’autres grandes familles comme les Médicis, Barberini, Visconti et j’en passe. Toujours est-il que tous ce gens ont éparpillés palais et jardins dans tout le pays. Comme par exemple la Villa Visconti Borromeo Litta à Lainate, opportunément placée sur ma route elle aussi. Pendant la semaine seul le jardin se visite mais il vaut le détour. Il recèle bien des surprises, que je ne veux pas dévoiler.
Comme par hasard ma route passe devant le récent musée aéronautique italien : Volandia. Il est installé à côté de l’aéroport de Malpensa, sur le site historique du constructeur Caproni.
Gianni Caproni et un des pionniers italiens de l’aviation. Il a fait décoller son Ca.1 d’ici en 1910.
C’est le plus ancien avion italien conservé.
Pour l’anecdote, Caproni a fait ses études et ses premières expériences en Belgique et en France avec Henri Coanda.
Il y a ici beaucoup d’avions italiens bien sûr dont certains bien rares comme ces Miacchi C.202 et C.205
Une étape indispensable !