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Des têtes connues

Le Musée du Cinquentenaire est grand, très grand. Il y a des tas de choses sur les mérovingiens, les romains, l’art mosan et rhénan du moyen âge et de la renaissance. Charles Quint est bien présent, il est né belge après tout. Mais il est aussi connu pour ses salles consacrées au civilisations non-occidentales, et en particulier d’Amerique pré -colombienne. C’est là, dans la section Pérou, que j’ai enfin rencontré la momie de Rascar Pacac (Les sept boules de cristal) et le fétiche Arumbaya (L’oreille cassée). Ce ne sont bien sûr par leur vrais noms, mais comme ils apparaissaient ainsi dans les aventures de Tintin, c’est ainsi qu’ils sont connus. D’ailleurs le musée fait sa pub avec. 

 

Momie d’homme, région de Arica, intermédiare récent, 1100-1450 ap J.-C.
  
Porteur d’offrande, culture chimú, intermédiaire récent, 1100-1470 ap J.-C.

Par contre celui-là, je ne me souviens pas dans quel album il est. 

Statue de Póu Hakanonónga, fin du XIIIe ou début du suivant, île de Pâques

Petit dîner  

Ce soir je n’avais pas envie de moules ni de carbonade flamande du coup j’ai eu du mal à me décider pour le menu. Ça s’est terminé au restaurant « Les crustacés » avec terrine de l’Ardenne, cabillaud grillé et bavarois à la framboise. Pas mauvais mais pas follement original non plus. Hélas le service s’est avéré trèèès long. Seul avantage : je constate qu’il fait encore bien jour à 22h. Information importante pour demain. 

Les incontournables 

Il faut croire que quand on vient à Bruxelles il faut aller sur la Grand Place. Et rendre une petite visite au petit bonhomme à deux pas de là.  

Le Manneken Pis et ses fans
Moins connue est sa cousine : 
Janneke Pis

Comme il est temps de manger je m’éloigne de quartier et de ses gargotes. En allant vers la place Ste Catherine les restaurants sont meilleurs.  

Bruxelles, l’autre pays de l’Art Nouveau

Comme à Nancy, Barcelone ou Riga, Bruxelles a été un foyer de l’Art Nouveau. Beaucoup d’édifices ont été détruits, comme la Maison du Peuple, mais il en reste beaucoup. A commencer par la maison Horta, conçue et habitée par l’architecte phare du genre : Victor Horta. L’intérieur est entièrement dans le style, meubles et décoration. J’aime beaucoup mais les photos sont interdites (ce que j’aime moins).

 

La maison Horta

 

La verrière qui éclaire l’escalier de la maison Horta

Au dos du billet d’entrée est imprimé un plan indiquant une dizaine de maison aux environs, dans la quartier d’Ixelles. De quoi faire une petite promenade sympathique.

 

L’hôtel Tassel

 

Le grand écart 

Quel point commun peut-on imaginer entre un monarque de 1,98m et une artiste de 1,47m ? Il se trouve que François 1er est devenu roi en 1515 et qu’Edith Piaf est née en 1915. Et surtout la Bibliothèque Nationale leur consacre une exposition temporaire en même temps.

Après ma visite à Chambord et Blois le week-end dernIer. L’expo François 1er ne pouvait que m’intéresser. J’avais d’ailleurs prévu de venir plus tôt mais une contrariété calendaire m’en avait empêché. Plus qu’une biographie, l’expo s’intéresse à l’image du roi, comme souverain mais aussi protecteurs des arts.

L’armure sur mesure du grand François

C’était intéressant mais un peu limité.

Initialement non prévue au programme, l’expo sur Édit Piaf était finalement plus riche et plus intéressante. Avec beaucoup de documents, c’était une vraie biographie depuis sa jeunesse jusqu’aujourd’hui et le film avec Marion Cotillard.

La petite robe noire d’Edith

L’autoguide fourni permettait d’entendre des commentaires et surtout une cinquantaine de chansons de la Môme Piaf, interprétées par elle-même ou reprises par d’autres.

Ce qui nous amène à un autre point commun enter lettres deux personnages. Les deux écrivaient des textes. Même que dans la première expo ont peut ouïr des poèmes de François 1er mis en musique par ses contemporains. Mais il n’est pas passé à l’Olympia.

La Brigade

Une nouvelle fois je suis sur le parvis du cinéma MK2, à côté de la bibliothèque François Mitterrand. Vous saurez pourquoi bientôt mais en attendant il est l’heure de manger. Le camion qui fume est là mais aujourd’hui il n’est pas seul. Je vais donc goûter la cuisine d’un autre food-truck : La Brigade. Il propose une barquette de viandes grillées (onglet de bœuf, magret de canard, filet de poulet pané) avec frites et salade.  

J’ai choisi la barquette mixte onglet+magret. La viande est vraiment très bonne, cuite au poil. Ça valait l’attente. Les frites sont bonnes aussi mais la sauce n’a pas beaucoup de goût je trouve. Impression plutôt positive, mais j’aurais bien repris un peu d’onglet. 

La pince est très pratique : on peut raconter sa vie juste après dégustation sans graisser l’iPhone !

Meeting de l’Air de Tours

Le prétexte de mon petit déplacement à Tours était le Meeting National de l’Air, donné sur la base aérienne 705 de Tours, à l’occasion du centenaire de la base.

Le problème quand on a une certaine expérience des meetings aériens, c’est qu’on est vite blasé et le programme n’avait rien de mirobolant. En plus la configuration des lieux n’est pas très favorable. D’une part on ne voit pas la piste et surtout le soleil est pile en face du public le matin. Ce n’est que vers 13h, quand le soleil s’est écarté vers la droite du terrain, qu’on peut commencer à apprécier le spectacle. Hélas le programme des exhibitions aériennes commençait à 10h. Vu le nombre modeste d’avions présenté, le programme aurait gagné a être concentré de 13 à 18h.

Mais bon, ne boudons pas notre plaisir, j’aime toujours voir les avions voler, et il a fait très beau. Il y a des moyens moins agréables de passer son dimanche.

Voici un rapide résumé de l’après-midi :

Le Cri-Cri, le plus petit biréacteur du monde
Le Cri-Cri, le plus petit biréacteur du monde
La patrouille Marche Verte du Maroc
La patrouille Marche Verte du Maroc. En zoomant on peut voir que les avions (des Cap 232) sont attachés aile à aile.
Les Red Arrows
Les Red Arrows
La Patrouille de France
La Patrouille de France