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Deuxième journée à Edimbourg 

La journée a commencé sous la grisaille, mais comme j’avais prévu de visiter le musée national, ce n’était pas gênant.

Par contre en sortant le soleil était resplendissant. J’ai eu le temps d’en profiter un peu, et de pousser jusqu’à la Scottish National Gallery of Modern Art, qui est un peu à l’écart.

En passant j’ai jeté un oeil à la cathédrale St Mary (culte épiscopalien). Le matin j’étais passé par las cathédrale St Giles (culte presbytèrien). Dans ces pays pleins de religions il y a plein de cathédrales, mais les visiter un dimanche est compliqué parce qu’elles sont très actives.

Pour me remettre de tous ces kilomètres, je dîne chez Wedgwood, restaurant semble-t-il réputé.

canneloni crabe mangue
intermède framboise gingembre citron vert
lapin roulé dans la pancetta, champignons, carottes glacées
gâteau chocolat blanc, pistache et réglisse

C’était un peu cher mais très bon.

The National Museum of Scotland

Le National Museum of Scotland est le plus grand musée d’Edimbourg, et l’un des plus grands du Royaume Uni. Et encore, un bon tiers de sa surface est en travaux. 

Il s’articule autour d’une magnifique galerie qui en fait un espace très agréable. 

La grande salle du Scottish National Museum

Sans surprise l’essentiel de la surface est consacré à l’histoire de l’Ecosse, de la préhistoire au référendum de 2014. Une bonne place est faite à la place de l’Ecosse dans le monde et aux grandes personnalités écossaises, dont beaucoup nous sont inconnues il faut bien le reconnaître. 

Chance, une importante et très intéressante exposition temporaire vient de commencer. Elle raconte les Celtes, en montrant les points communs et les différences mises aux jours par l’archéologie dans toute l’Europe. La fin de l’expo mets en avant la redécouverte des Celtes de la Renaissance à nos jours, surtout en Écosse, Pays de Galles et Irlande, où le Celtic Revival a été un vecteur identitaire fort face à l’Angleterre dominatrice. 

J’ai eu la satisfaction de reconnaître des objets habituellement exposés aux musées de Dublin et de Copenhague. 

Le reste est principalement dédié aux cultures du monde et à l’histoire naturelle. 

Tout cela est très intéressant et me convient très bien en cette matinée dominicale pluvieuse. Ce que pensent aussi la moitié des parents de la ville et leurs enfants. 

De la terrasse on a une belle vue sur le château. 

Le château

Le temps s’éclaircit, je vais faire une sortie. 

Première journée à Edimbourg

La météo s’est avérée plus clémente que je ne le craignais. Une petite bruine légère mais persistante a commencé juste quand j’ai mis en ligne ma dernière note, quand je disais qu’il ne pleuvait pas. 

En tout cas j’ai pu visiter le château dans de bonnes conditions, c’est l’essentiel. Et avant ça j’étais allé à Calton Hill, un des parcs de la ville avec des beaux points de vue sous le soleil. 

Le peu que j’ai vu de la ville pour l’instant me plaît beaucoup. Le relief est très particulier puisque la ville est coupée en deux par grand canyon, occupé par les voies de chemin de fer et la gare. Et au milieu se dresse le château sur son éperon volcanique. On passe donc son temps à monter, descendre ou chercher un pont. 

Je viens de manger au Michael’s Steak & Seafood Bar et c’était pas mal. Pas très original mais très bon. 

 

Vegetarian Haggis Bon Bons
 
 
Saumon écossais avec moules
  

 

 Demain je passerai plus de temps dans la vieille ville, au pied du château. 

Edinburgh Castle

Difficile de le manquer, le château d’Edimbourg domine la ville, perché sur son pic d’origine volcanique. 

La gallerie nationale et le château

Il est séparé de la ville par une longue esplanade où ont lieu des parades en été.

L'esplanade du château

Bien que d’origine médiévale, il a été constamment remanié au fil des sièges et des changements d’affectation. Il occupe un rôle très important dans l’histoire de l’Ecosse, y compris après l’acte d’union de 1707. 

Par exemple c’est ici que sont gardés les « Honneurs », c’est-à-dire la couronne et le sceptre du royaume d’Ecosse, même si le dernier couronnement a eu lieu en 1651. Hélas les photos sont interdites.

Autre antiquité : Mons Meg.

Mons Meg, authentique bombarde médiévale

C’est une bombarde du XVème, construite à Mons. Le Musée de l’Armée de Paris en avait exposé une similaire (du même fabriquant) et on en connaît une troisième à Gand.

Autre canon, celui de une heure. 

Boum ! Le canon est tiré  à 13h tous les jours (sauf le dimanche)

Il est tiré tous les jours à 13h depuis 1861 pour permettre aux bateaux dans le port de régler leurs montres. Pourquoi 13h et pas midi ? Parce qu’à midi il faudrait tirer 12 coups et que c’est 12 fois trop cher.

Ajoutez quelques salles anciennes, plusieurs musées militaires et des vues sur la ville, voilà une belle et indispensable visite.

Le temps se maintient : pas une goutte de pluie !

The Nelson Monument

Horatio Nelson n’était pas écossais, mais il a son monument à Edimbourg, comme un peu partout au Royaume-Uni.

Nelson Monument

Celui-ci a la forme d’un télescope (avec un peu d’imagination) et on peut monter dedans pour une plus belle vue sur la ville et la mer.

Edimbourg

Et en effet, après 143 marches, la vue est formidable.

The National Monument

Pourquoi aller à Athènes ? Ici à Edimbourg on a une presque parfaite réplique du Parthénon.

The National Monument

Le National Monument était un grandiose projet destiné à honorer les morts écossais des guerres napoléoniennes. La construction, financée par souscription publique, a commencé en 1822, mais les fonds ont manqué et la construction s’est arrêtée à la douzième colonne.

Donc il n’est pas tout cassé, c’est juste qu’il n’est pas fini.

All you need is breakfast 

Me voici à Edimbourg pour trois jours. Je suis arrivé hier soir. L’avion a eu du retard mais rien de dramatique. La première conséquence est que ça me fait un breakfast de plus sur place. Ça tombe bien, le buffet de l’hôtel est bien garni.

un des comptoirs du buffet

La sono joue « The Divine Comedy » et il y a du soleil dehors. Tout va bien.

Le secret de l’Etat

Tout, tout, tout vous saurez tout sur le secret après avoir visité l’exposition présentée aux Archives Nationales. Le sous-titre : «surveiller, protéger, informer ; XVIIe-XXe siècle» dire le programme : renseignement, archives, espionnage, conte-espionnage, mais aussi diplomatie, recherche scientifique, affaires. Une orgie de documents (forcément, c’est la matière première deb la maison) illustrent ces différents thèmes à travers les âges. 

Le plus étonnant est le code de la force de frappe de la main du général de Gaulle, conservé par Messmer sur une carte de visite. J’espère qu’il a changé depuis.  

LE code

Le parcours se termine par une collection de grilles de code et de machines à chiffrer. La plus ancienne date d’Henri II (1957) et la plus exceptionnelle est la reconstitution de machine allemande Enigma réalisée par les services de contre-espionnage français en 1939. Histoire qui ne m’est pas inconnue pour avoir lu récemment sur le sujet. (Références sur demande)

Alors bien sûr c’est parfois ardu, mais c’est surtout passionnant. 

Les nouveautés du Musée de l’Armée 

Je viens assez souvent au Musée de l’Armée et je me réjouis quand des nouvelles salles sont ouvertes. Cette année il y en a trois, petites mais spectaculaires.

Commençons par les instruments de musique.

Les instruments de musique de monsieur Sax

On peut y voir des formes bizarres, mais aussi des instruments fabriqués par Adolphe Sax lui-même. L’écran tactile permet d’entendre des extraits sonores.

Ensuite l’artillerie.

Le système Gribeauval

 

Historiquement le Musée de l’Armée était le Musée d’Artillerie. Des modèles ont été fabriqués pour l’instruction jusqu’en 1914. Avant cela de nombreux modèles de prestige étaient offerts aux souverains.

Enfin les petits soldats.

L’entrée de la salle des figurines

Étain, plomb, papier : il y a toujours eu des figurines militaires. Sur les étagères défilent des bataillons de différents pays et différentes époques, cette du premier empire étant la plus représentée, et Napoléon est le personnage le plus souvent représenté dans cette salle. D’ailleurs une des figurine exposée a appartenu à son fils.

Petit à petit le musée se modernise et ses trois salles en sont un bon exemple.