Le 8 avril, une éclipse totale de soleil a traversé les États-Unis Comme en 2017, c’est un prétexte tout trouvé pour revenir en Amérique et visiter une autre région.
Cette année j’ai choisi le Midwest, du 28 mars au 11 avril, avec Chicago (Illinois) comme point d’entrée.
Voici un petit résumé à peu près chronologique du voyage.
Chicago, Illinois
Le voyage a commencé par deux jours à Chicago.
Pour avoir le meilleur point de vue, il faut prendre un bateau sur le lac Michigan.
Ou alors on peut monter dans une des tours.
On dit que le gratte-ciel a été inventé à Chicago. Les experts en débattent encore mais force est de reconnaître qu’on trouve ici une belle collection, donc la Willis Tower.
Inauguré en 1974, sous le nom de Sears Tower, ce gratte-ciel de 442m a été le plus haut du monde jusqu’en 1998.
Chicago, c’est plus de 100 ans de gratte-ciels autour d’une rivière, grace à laquelle on se sent moins écrasé qu’à Manhattan.
Après Chicago, cap à l’est vers l’état du Michigan, mais après une pause dans l’Indiana Dunes National Park, l’occasion de grimper sur des dunes de sable au bord du lac Michigan.
Détroit, Michigan
Ford
La ville de Détroit est la principale ville de l’état de Michigan (mais pas sa capitale), et elle est surtout connue comme Motor City, la capitale de l’industrie automobile américaine. Toutes les grandes marques américaines y ont (ou ont eu) des usines, mais la plus importante est de loin Ford.
The Henry Ford Museum of American Innovation est un vaste musée à la gloire de l’Amérique industrieuse. L’automobile est le sujet principal, mais le musée présente aussi des avions, des locomotives, des engins agricoles et autres machines.
Le musée se double d’un vaste écomusée, The Greenfield Village, fondé par Henry Ford lui-même en 1933, mais il n’est pas encore ouvert à cette période de l’année
Même si Détroit a connu une très grave crise industrielle, il reste encore des usines, dont la Ford Rouge Factory.
La vue extérieure n’est pas très spectaculaire, mais à l’intérieur on peut voir une partie de la chaîne de montage en activité. La partie montrée au public est largement manuelle, il n’y a que quelques robots, pour monter les pare-brises par exemple.
Il est fascinant d’observer la chaîne de montage avancer lentement mais inexorablement et de voir les véhicules prendre forme petit à petit.
Une visite fascinante, mais les consignes sont très strictes : ne pas distraire les ouvriers et, frustration, ne pas prendre de photos.
Le nom « Rouge » vient de la rivière Rouge. C’était la couleur des sédiments charriés par la rivière et comme les premiers explorateurs de la région étaient français, le nom « rouge », en français dans le texte, est resté. Je précise que les Américains prononcent bien le mot comme nous.
La Rouge Factory n’est donc pas de couleur rouge, mais au bord de la rivière Rouge (qui n’est pas particulièrement rouge non plus).
Au bord de cette rivière Ford a construit une gigantesque usine intégrée entre 1917 et 1928. D’un côté arrivaient par bateaux les matériaux bruts, dont le minerai de fer (on voit un haut-fourneau dans le fond pour le transformer en fonte puis en acier), et de l’autre sortaient les voitures en état de marche. Elle a inspiré des industriels du monde entier, mais aujourd’hui une intégration aussi poussée n’existe plus. Par contre le principe de la chaîne de montage est resté.
Largement réorganisée au début des années 2000, la Rouge Factory assemble depuis le F-150, pickup typiquement américain produit à des millions d’exemplaires. Toutefois, les différents éléments (chassis, moteurs, tôles) sont livrés depuis d’autres usines installées dans les états voisins.
NBA
Ce n’est pas la première fois que je viens aux États-Unis, mais je n’avais jamais assisté à un match de sport pro : football (américain), basket-ball ou hockey1. Ce coup-ci, c’est la bonne, avec le match de basket Detroit Pistons vs Memhis Grizzlies.
Je ne suis pas spécialement un fan du basket, et je ne suis pas non plus le championnat, mais ce n’est pas nécessaire pour apprécier l’ambiance et les deux heures de show non-stop. Très belle expérience.
Une remarque en passant : dans chaque ville visitée (sauf Chicago, largement plus grandes que les autres), il n’est pas rare de trouver 2 voire 3 enceintes sportives côte à côte en plein centre ville : stade de football, stade de baseball, salle de basket et hockey (en alternance). Le football est en inter-saison, mais avec les 3 autres sports, il y a quasiment un match un jour sur deux.
Plus anecdotique, le soccer (qu’on appelle football dans le reste du monde) gagne en popularité dans certaines villes comme à Cincinnati. Et justement le jour où on y est passé était jour de match pour le FC Cincinnati. Des animations étaient organisées en centre ville pour donner la visibilité au match, ce dont n’ont pas besoin les Reds (baseball) qui jouaient le même jour.
Cleveland, Ohio
Le rock’n’roll n’est pas né à Cleveland, mais c’est dans cette ville qu’opérait l’animateur de radio Alan Freed. A partir de 1951 il a largement diffusé cette musique sur les ondes ou par des concerts, après lui avoir trouvé son nom.
C’est pour cette raison que la ville de Cleveland s’est mobilisée pour que le Rock and Roll Hall of Fame and Museum s’installe sur ses terres.
Le musée expose une riche collection d’instruments, costumes de scène et documents variés pour raconter l’histoire du rock’n’roll sans oublier ses racines du côté de la Country, du Folk, du Bluegrass, du Gospel, du Blues, du Jazz…
Il y a tant à voir et à écouter que 3 heures de visite sont un minimum.
Columbus, Ohio
Columbus est la capitale de l’Ohio. On n’a pas visité la ville mais le Ohio History Center, sympathique musée et bibliothèque d’histoire de l’état.
On dit souvent que les États-Unis n’ont pas d’histoire, ce qui est faux, bien sûr. Même avant l’arrivée des Européens, de nombreux peuples parcouraient le continent et ont laissé des vestiges qui sont toujours visibles, en particulier dans le sud de l’Ohio.
Ces buttes de terre appartiennent à la culture Hopewell qui a prospéré entre 200 av JC et 500 ap JC. Elles ont été fouillées puis reconstituées à partir du 19e siècle. Certaines abritaient des sépultures.
De nombreux sites similaires ont été répertoriés, séparés parfois de plusieurs dizaines de kilomètres. Ils présentent de remarquables similitudes géométriques (formes et dimensions) qui démontrent une unité culturelle forte. Hélas la plupart des ces sites ont été arasés par les agriculteurs, à une époque où l’ont se souciait peu de ce type de patrimoine.
Le Hopewell Culture National Historical Park, qui regroupe les sites les mieux préservés, est classé au patrimoine mondial de l’humanité depuis 2023.
Le site de Serpent Mound, dans le sud de l’Ohio, est un autre exemple de vestiges antiques amérindiens mystérieux.
Ce tumulus représente un serpent de 411m de longs sur une hauteur de 1m. On sait très peu de choses sur le peuple qui a élaboré ce serpent, ni même l’époque où il a été créé. Des datations tournent autour de l’an 1000 mais elles ne font pas l’unanimité parmi les scientifiques. Finalement on sait peu de choses sur ce serpent, et le fait qu’il ait traversé les siècles en renforce le mystère.
Hélas la pluie persistante empêchait de bien observer la bête.
Le site est inscrit depuis 2008 sur la liste indicative au patrimoine mondial de l’Unesco
Dayton, Ohio
Dayton est une petite ville (à l’échelle du pays) mais importante pour l’aviation américaine et mondiale.
C’est dans cette ville que les frères Wright étaient établis. Ils y possédaient une fabrique de bicyclettes avant de s’intéresser au vol mécanique. Nous les avons déjà croisés en 2017 à Kitty Hawk, Caroline du Nord où ils ont réussi leurs premiers vols en 19032.
L’atelier des Wright n’est plus à Dayton (il a été déplacé au Greenfield Village) mais un petit musée à son emplacement raconte les travaux des deux frères, y compris avant de s’intéresser à la machine volante. Par exemple, je ne savais pas qu’ils avaient été imprimeurs.
Une très importante base de l’US Air Force est aussi installée à Dayton, mais son attraction majeure est sans conteste le musée national de l’US Air Force.
Inauguré en 1923, le musée occupe aujourd’hui 4 halls gigantesques (plus 1 pour les missilles balistiques), à l’abri et chauffés (il faisait encore froid à Dayton) inaugurés en 1971.
Le musée expose la plupart des avions utilisés par l’US Air Force depuis le Wright 1909 Military Flyer3 jusqu’au F-22 d’aujourd’hui.
Tous les types d’appareils sont présents : chasseurs, bombardiers, transports et mêmes missiles balistiques.
Tous les anciens avions présidentiels sont là aussi4.
Certains modèles présentés sont uniques, dont des prototypes et la plupart des engins expérimentaux à partir du X-1B (Le X-1 est à Washington DC).
Enfin la collection comprend quelques appareils d’origine étrangère pilotés par des Américains, comme un Spad VII de 1916 (de l’escadrille Lafayette) ou capturés en Allemagne, au Japon ou au Vietnam. Le dernier avion arrivé dans le musée est un Sukhoi 27 ukrainien5.
Les halls sont assez grands pour exposer les avions les plus gros comme les B-25 ou B-52.
Je connaissais presque tous les appareils exposés, au moins en photo, mais pour un bon nombre d’entre eux c’était une première et j’étais impatient de les voir en vrai : F-102, F-106, B-58, XB-70. Et quelques modèles m’étaient complètement inconnus, c’est réjouissant.
C’est un des plus grands musées aéronautique du monde, et pour sûr celui où j’ai passé le plus de temps : une dizaine d’heures sur deux jours. Fabuleuse visite.
Cincinnati, Ohio
Cincinnati est située tout au sud de l’état, au bord de la rivière Ohio qui fait la frontière avec le Kentucky.
L’édifice le plus joli de Cincinnati est sans doute possible sa gare, splendide dôme Art-Déco.
« Ancienne gare » serait plus correct par ce que ça fait bien longtemps que les trains ne s’y arrêtent plus. Aujourd’hui elle abrite un des musées de Cincinnati.
Ce n’est pas un cas isolé : l’ancienne gare de Détroit est en cours de reconversion en immeuble de bureaux et l’ancienne gare de Saint-Louis abrite un complexe de loisirs avec hôtel, restaurants et autres activités ludiques.
Il faut dire que le transport ferroviaire de personnes n’est pas très développé aux États-Unis. Par contre j’ai vu plusieurs trains de marchandises fort longs, parfois portant des containers sur deux étages.
Indianapolis, Indiana
Indianapolis est la capitale de l’état de l’Indiana. Elle est d’abord réputée pour son circuit automobile, créé en 1909.
Le saviez vous ? Le circuit est sur le territoire de la commune de Speedway, fondée en 1912 par les créateurs du circuit, enclavée dans celle d’Indianpolis.
Des visites sont possibles mais je n’avais pas anticipé l’affluence en cette veille d’éclipse et il n’y avait plus de place disponible quand je me suis présenté au guichet. Contrariété.
A part cela, Indianapolis est une ville assez agréable, avec un sympathique canal qui invite à la promenade.
La ville était dans la zone de totalité de l’éclipse, mais j’avais préféré m’en éloigner pour éviter la foule annoncée nombreuse.
Le jour de l’éclipse
L’éclipse
Pour la deuxième fois en 7 ans, une éclipse totale de soleil était visible aux États-Unis. Elle a traversé le pays du Texas jusqu’au Maine après être passée par le Mexique et avant de finir au Canada.
Cette année, j’ai choisi de venir la voir quelque part entre Cincinnati et Saint-Louis. Les conditions météo du jour J, le 8 avril, étaient assez uniformes dans cette zone et finalement j’ai choisi de m’installer sur le parking du John A. College de Carterville, dans le sud de l’Illinois6.
J’ai eu de la chance : le ciel était sans nuage et j’ai pu parfaitement observer le phénomène.
Avec 4 minutes et 8 secondes, cette éclipse était plus longue de que celle de 2017, mais je n’ai quand même pas tenté de faire des photos de l’éclipse pour en profiter au maximum.
De toute façon, sans matériel adapté ça ne donne pas grand chose.
Après la déception de l’éclipse de 1999 (à Olgy sous les nuages) et le succès de celle de 2017 (au Lake Greenwood, Caroline du Sud sans nuage), c’est ma troisième éclipse.
Je ne vous cache pas l’immense jubilation que j’ai ressentie pendant l’éclipse, en pensant au travail de planification que représente un tel voyage. Choisir un lieu des mois à l’avance est un pari, et il a été gagné.
Pour la prochaine, rendez-vous le 12 août 2026 dans le nord de l’Espagne, entre Asturies et Valence.
Le fort de Chartres
Après l’éclipse, les routes étaient assez encombrées, mais ça ne m’a pas empêché de m’arrêter au fort de Chartres, sur le territoire de Prairie du Rocher, Illinois.
Le fort porte ce nom en hommage à Louis, duc de Chartres, fils du régent Philippe d’Orléans.
Situé à proximité du Mississippi, il a été fondé en 1720 et était un centre administratif français important de Haute-Louisiane. En fait plusieurs forts se sont succédés, d’abord en bois puis en pierre, et l’état actuel est une reconstitution partielle.
Il ne faut pas oublier que la Louisiane de l’époque était une énorme région qui appartenait à la couronne de France et s’étalait des Grands Lacs au Golfe du Mexique.
De cette période il reste quelques sites comme celui-ci éparpillés dans le pays, il faudra revenir.
Le legs le plus important est finalement un grand nombre de toponymes, dont Saint-Louis et Détroit, et même quelques patronymes.
Chose fréquente an Amérique et très rare dans la vielle Europe : chaque ville connaît sa date de fondation et le nom de son fondateur, nom donné à des rues ou places de la ville, et parfois ces noms sont français. Ainsi Cadillac à Détroit, DuSable à Chicago, Chouteau et Laclède à Saint-Louis.
Saint-Louis, Missouri
La ville
Fondée en 1764 par des colons français (ou franco-louisianais), la ville de Saint-Louis est nommée d’après Louis IX, ou Saint Louis. C’est la deuxième ville de l’état du Missouri.
Elle est située sur la rive ouest du Mississippi, le fleuve qui est la frontière entre l’Est civilisé et l’Ouest sauvage. Pour cette raison, la ville de Saint-Louis est considérée comme la porte d’entrée vers l’Ouest, ce qui est symbolisé par la Gateway Arch.
Inaugurée en 1968, elle mesure 192m de haut et est construite en acier inoxydable. Le monument est spectaculaire et unique au monde.
On peut monter dedans, ce que je n’ai pas pu faire, n’ayant pas pensé à réserver un créneau suffisamment à l’avance. Autre contrariété.
Je doit reconnaître que j’ai été un peu déçu par Saint-Louis, une fois sorti du parc de la Gateway Arch, sans doute je n’ai pas trouvé le quartier le plus sympathique
Cahokia
Un autre site important de l’histoire pré-européenne de l’Amérique est Cahokia, à quelques kilomètres de Saint-Louis.
Cahokia fut l’une des plus grandes cités amérindiennes d’Amérique du Nord. Elle comptait au 12e siècle quelque 15 000 à 30 000 habitants. Le site a été occupé essentiellement pendant la culture mississippienne (800-1400). Outre cette pyramide en terre de 30m de haure, il comptait 120 tumulus et temples. Le site est classé au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1982 et constitue le plus grand site archéologique au nord du Mexique.
Cahokia était sur mes listes depuis longtemps, et c’était une de mes raisons pour visiter le Midwest.
Mississippi et Missouri
Le lendemain était l’avant-dernier jour du voyage et je devais retourner à Chicago (4 heures de route environ) mais avant je ne pouvais manquer de faire un léger détour voir le confluent des deux fleuves les plus puissants d’Amérique du Nord : le Mississippi et le Missouri.
Le Missouri mesure 3726 km, soit à peine moins que le Mississippi avec 3766 km (dont 1862 de sa source au point de confluence). Le parcours du Missouri de sa source à l’océan est donc bien plus long que celui du Mississippi (ce serait le 4eme fleuve du monde en longueur). Le nom Missouri aurait donc pu être donné au fleuve après la confluence, mais c’est bien le Mississippi qui a été retenu pour des raisons géographiques (le cours nord-sud en fait une frontière commode entre l’Est et l’Ouest) mais aussi hydrologiques puisque le débit du Mississippi est légèrement supérieur à celui du Missouri. Toutefois ce dernier charrie beaucoup de limon, différence bien visible vue du ciel et qu’avait déjà remarqué le père Marquette, premier explorateur du cours du Mississippi au 17e siècle.
Chicago, Illinois (le retour)
Une dernière nuit à Chicago pour fermer la boucle, dernière occasion de se promener dans la 3e ville des États-Unis.
J’ai profité du dernier jour pour visiter le Driehaus Museum, un hôtel particulier de la fin du 19e siècle.
C’est un des rares bâtiments un peu ancien qui n’ait pas été rasé pour laisser la place à une tour gigantesque.
Bilan
D’un point de vue météo, c’était un peu risqué d’aller dans le Midwest fin mars / début avril. Et de fait les premiers jours (de Chicago à Détroit) ont été très froids. Certains jours ont été perturbés par la pluie (Cleveland, Serpent Mound) ou des nuages gris. Les derniers jours, à partir de Cincinnati, ont été les plus ensoleillés et chauds.
Dans l’idéal il aurait fallu visiter cette région plus tard dans l’année, parce que certains site n’étaient pas encore ouverts à la visite. C’est aussi un côté un peu frustrant de passer dans certaines villes sans s’arrêter plus longtemps. Et il y a eu quelques sites que j’avais notés et que je n’ai pas pu visiter, sans oublier quelques ratés7.
Mais en deux semaines j’ai vu beaucoup de choses et surtout l’éclipse qui était quand le même le prétexte officiel.
Donc finalement je suis très content de mon voyage.
Quelques chiffres :
- 15 jours dans le pays
- 4 états traversés (Illinois, Michigan, Ohio, Indiana) + 2 à peine abordés (Kentucky, Missouri)
- 3254 km en voiture
- 3 sites précolombiens
- Hopewell (+ Hopeton à proximité)
- Serpent Mound
- Cahokia
- 2 marches dans la nature
- Indiana Dunes State Park
- Brandywine falls, près de Cleveland
- 1714 photos dont 176 dans l’album
- dont 87 avec le drone (11 vols en 1h29 sur 10,9 km)
Retrouvez l’album photo ici.
1. Il y a aussi le baseball, mais je considère que c’est le moins intéressant des sports américains, en plus d’être celui dont les matches sont les plus ennuyeux longs, je ne m’y suis pas intéressé.
Une autre fois peut-être. À titre ethnographique.
2. Oui, en ce temps-là j’écrivais beacoup plus.
3. Le tout premier acheté par l’armée américaine, l’US Air Force n’existait pas encore.
4. Le Boeing 747 actuel (VC-25A dans la nomenclature militaire) étant toujours en service, il n’est pas encore au musée, mais ça va venir.
5. Acheté par des particuliers (officiellement) il y a 10 ans, sans rapport avec la guerre en actuelle.
6. Sans le faire exprès, c’est tout près de l’endroit où se sont croisées les lignes de totalité des éclipses de 2017 et 2024.
7. Dont un important musée automobile ouvert tous les jours, sauf Thanksgiving, Noël et Pâques et je n’avais pas remarqué que c’était le jour de Pâques