Le château de Chantilly

A priori la route de Stuttgart à Massy ne passe pas par Pierrefonds, Compiègne et Chantilly. A moins d’avoir deux bonnes raisons pour faire le détour.

D’une part je ne connaissais pas le château de Chantilly et surtout hier soir David Gilmour s’y produisait en concert. Autant en profiter pour passer la nuit sur place et revenir le lendemain pour visiter le château.

Le château de Chantilly

Comme d’habitude, il y avait un château sur le site depuis fort longtemps, mais la Révolution a tout cassé. Le château que l’on voit aujourd’hui date du XIXème siècle et il est lié à la personne d’Henri d’Orléans, duc d’Aumale, fils du denier roi de France. Ecarté du trône après l’abdication de son père, il a consacré son temps et sa fortune à son château de Chantilly et à sa passion pour la peinture et les livres anciens.

Avant sa mort, il a légué le domaine et ses collections à la Fondation de France. Le château aujourd’hui est donc à la fois un palais princier, avec les dorures qui vont avec, et un musée de peintures.

Une petite partie de la collection de peinture du duc d'Aumale

Les tableaux sont exposés à touche-touche dans plusieurs salles dans la disposition choisie par le duc. Celui-ci a stipulé par testament qu’elle ne devait pas être changée. Nous visitons donc un musée assez typique du XIXème siècle.

La bibliothèque vaut aussi le coup d’oeil.

La bibliothèque château de Chantilly

Mais Chantilly est aussi la ville du cheval, et le billet d’entrée comprend la visite des grandes écuries.

Les écuries de Chantilly

Cet autre palais borde l’hippodrome de Chantilly. Il abrite des écuries, donc, avec des vrais chevaux, et un musée du cheval. Il est également possible d’y assister à une démonstration de dressage, ce qu’on a fait, voire à des spectacles équestres certains jours.

Même si on n’a pas eu le temps de visiter le musée du cheval, sans parler des 115 hectares du parc, j’ai bien apprécié le château de Chantilly.

C’était la conclusion d’une belle série de résidences princières, royales ou impériales.

Mais il y en aura d’autres !

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