Le site d’Epidaure est un des grands dites de l’âge d’or hellénistique. Et je ne suis pas le seul à le penser quand je vois tous les bus de touristes qui s’y pressent. Dont ces lycéens venus de Brest que j’avais déjà croisés hier à Mycènes.
Épidaure, c’est d’abord le sanctuaire d’Esculape le guérisseur. On y venait de loin pour y suivre des soins et, je suppose, guérir de tas de maladies. On y trouve donc, avec de l’imagination, des hospices, des boutiques, des temples, des bains et un stade.
Mais le plus spectaculaire, c’est le somptueux théâtre.
Avec sa capacité de 14000 places, il accueille toujours des spectacles pendant l’été. J’espère la nuit parce que le soleil tape fort par ici.
Son acoustique est renommée. Il y a toujours un guide pour faire la démonstration en tapant dans ses mains ou en laissant tomber une pièce de monnaie. Pour cette dernière expérience, il faut quand même avoir l’ouïe fine. Ou prévoir une grosse pièce.
J’ai déjà vu quelque théâtres antiques, plutôt romains d’ailleurs, mais celui-ci les dépasse tous largement.
Après une petite pause à la buvette, où je me suis fait un copain, je vais reprendre la route de Nauplie.
Il me faut bien choisir la musique à mettre dans la voiture parce que j’ai depuis quelques heures en tête la pub d’une certaine marque de margarine des années 80 et, pire, de sa parodie par les Nuls.