Après un samedi pluvieux, mais festif, dimanche a été bien plus ensoleillé. J’en ai profité pour découvrir un peu Guadalajara. Guadalajara est une grande ville, la deuxième du pays, et je me suis contenté du centre historique, entre la cathédrale et l’hospice Cabañas.
Cela fait une agréable promenade entièrement piétonne et très animée, comme toujours au Mexique.
La cathédrale est vaste, mais malheureusement je n’ai pas eu l’occasion d’en visiter l’intérieur : à chaque fois que j’y suis passé, il y avait un office en cour, y compris lundi matin vers 8h30.
La cathédrale occupe tout un pâté de maison, qui est bordé de quatre places. Cela permet, chose rare, d’avoir des vues dégagées sur ses quatre façades.
L’autre monument important de Guadalajara est le palais du gouverneur. Ici aussi une peinture murale orne son escalier d’honneur.
Celle-ci est à la gloire de Miguel de Hidalgo y Castilla, prêtre et leader de la révolution de 1810. Il est surtout connu pour avoir aboli l’esclavage.
Lundi matin, j’ai refait un tour rapide en ville avant d’aller à l’aéroport pour prendre l’avion de Mexico. Tous les vols étaient perturbés pour raisons climatiques, mais j’avais suffisamment de marge pour ne pas être impacté.
Je rédige ces quelques lignes depuis la salle d’embarquement de l’aéroport de Mexico d’où mon vol pour Paris devrait partir dans 1h30. J’ai suffisamment de lecture (et de batterie) pour tenir jusque là. Par contre je n’ai plus que quelques pesos en poche, je n’en ramène pas beaucoup en souvenir.
C’était un très beau voyage, très dépaysant.
Tout s’est déroulé sans anicroche, mais j’appréhende le retour dans la froidure parisienne.