L’arrivée à Guadalajara

Ce matin je suis parti assez tôt de Guanajuato, en direction de l’aéroport del Bajio (Leon-Guanajuato), qui n’est pas très loin.
La route passe au pied du Cerro del Cubilete, une montagne de 2700 mètres de haut qui serait à peu près le centre géographique du Mexique.

Cristo Rey del Cubilete

A son sommet trône une statue du Christ Roi qui mesure 23 mètres de haut. Sa construction, en 1944, marque le reflux de l’anti-catholicisme officiel de l’Etat fédéral.
Finalement je ne suis pas allé à son sommet. J’ai préféré hâter mon arrivée à Guadalajara.

Une fois la voiture rendue, j’ai pris un Taxi pour la gare routière de Leon où je suis arrivé juste à temps pour prendre le bus de 11h30 pour Guadalajara. C’est bien plus tôt que le 16h45 que j’avais réservé, mais on peut changer sur place et il y en a un par heure.
Le Mexique n’a pas de chemin de fer pour passagers mais un très dense réseau de bus. Celui que j’ai pris était très confortable : des sièges inclinables avec écrans individuels comme dans les avions (musique, films), boisson et sandwich fournis. De quoi faire les trois heures de trajet jusqu’à Guadalajara dans les meilleures conditions.
Hélas la gare routière de Guadalajara étant assez excentrée, et il a fallu encore 3/4 d’heures de taxi pour rejoindre mon hôtel, pas loin de la cathédrale. Finalement vers 16h j’étais prêt à sortir me promener un peu.

J’ai décidé d’aller à l’Instituto Cultural Cabañas. C’est un ancien hospice, fondé en 1791 par Monseigneur Cabañas, évêque de Guadalajara, inscrit depuis 1997 sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Sa conception était très moderne pour l’époque et il n’a fermé qu’en 1980.
Aujourd’hui, c’est un lieu d’exposition d’art. L’oeuvre principale est la Capilla Mayor, la grande chapelle couverte de peintures murales.

Les peintures murales de José Clemente Orozco

Elles constituent l’oeuvre maîtresse de José Clemente Orozco qui les a peintes entre 1938 et 1939. Elles représentent l’histoire du Jalisco (l’état dont Guadalajara est la capitale). Orozco est un des grands peintres muralistes mexicains avec Rivera.

En sortant de l’hospice, j’ai profité de la douceur de la soirée et de l’animation des rues piétonnes de Guadalajara.

La cathédrale de Guadalajara


J’ai dîné pas très original mais mexicain, du Norte : fajitas de arrachera (boeuf).

C’est presque comme chez nous, mais acec du riz et une purée de haricot en plus.

Pour demain, le programme est tout trouvé : c’est le mariage de Nevena et Alejandro !

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