Bien sûr, j’aime bien venir en Angleterre et Londres, surtout à l’occasion d’événements spéciaux.
Ainsi avant-hier c’était meeting aérien et hier joute médiévale.
Mais cette année, la vraie raison de ma visite londonienne était l’expo « Pink Floyd: Their Mortal Remains » au Victoria & Albert Museum.
J’adore Pink Floyd. Même si techniquement je n’ai jamais assisté à un concert du groupe, j’ai quand même vu sur scène deux de ses membres : David Gilmour à Chantilly l’année dernière et Roger Waters pour The Wall au Stade de France en 2013.
Je suis trop jeune pour avoir connu Pink Floyd à ses débuts, mais l’exposition m’a permis de combler mes lacunes.
L’histoire commence dans le London Underground en 1965. L’expo suit la progression du groupe en suivant la chronologie des albums, depuis le psychédélisme des années 1960 vers un rock progressif et mélodique.
De nombreux objets, instruments de musique mais pas seulement, jalonnent la visite. Une part importante de l’expo est consacrée au processus de création des couvertures des albums et à la mise en scène des concerts.
On termine par une grande salle dans laquelle étaient projetés des clips musicaux ou des extraits de concerts.
L’exposition était vraiment riche et très intéressante et je serais bien resté plus longtemps dans la dernière salle si elle avait été dotée de larges et confortables coussins.
Mais il faut dire aussi que j’avais une autre exposition au programme.
« Into the Unknown », au Barbican Center, explore la Science-Fiction en 4 chapitres. Le premier est celui des voyages extraordinaires, vers lesquels nous ont guidés Jules Verne ou Daniel Defoe. Le deuxième chapitre nous emporte dans l’espace, avec des films comme Star Wars ou Alien. Le troisième chapitre revient sur Terre, dans les univers dystopiques de1984 ou Farenheit 451. Enfin le dernier chapitre est celui de l’ultime frontière : l’humain transformé, augmenté ou recréé, avec comme illustration Blade Runner ou Frankenstein.
Ici aussi l’exposition était très intéressante, mais trop courte.