Le troisième jour à Barcelone

Aujourd’hui le temps était plus couvert, avec de la pluie le matin. Mais ce n’est pas pour cette raison que je suis allé visiter le Refugi 307 : la visite n’est possible que le dimanche matin.

En sortant, le soleil était de retour et je suis monté sur la colline de Montjuïc, où Emmanuel P et Colin m’ont rejoint pour visiter la Fundació Joan Miró.

Ensuite nous sommes redescendus pour visiter le Palais Güell. Ce palais est la résidence que la famille d’Eusibi Güell, riche industriel du textile, a commandé à Antoni Gaudí. Je donnerai plus de détails sur cette étonnante résidence ultérieurement, mais sachez que j’ai adoré et qu’il y a des cheminées.

Quelques unes des cheminées du Palau Güell

Et enfin, pour terminer une journée riche en découvertes, nous sommes allés au Musée Maritime. Il n’est pas très important, mais le site est très intéressant. Il s’agit de l’ancien arsenal royal de Barcelone qui construisit notamment des galères. D’ailleurs la pièce maîtresse est la réplique de la galère royale de Juan d’Autriche, amiral en chef de la flotte chrétienne victorieuse des ottomans à la bataille de Lépante en 1571.

La grande galère du Museu Maritim

Elle a été construite en 1971 pour le quatrième centenaire de la bataille.

Demain, la journée sera courte car mon avion part à 14:05. Mais j’aurai bien le temps de visiter quelque chose…

Fundació Joan Miró

Joan Miró est LE peintre né à Barcelone. Pablo Picasso y a passé sa jeunesse mais il est né à Malaga.

La fondation Miró est sur la colline de Montjuïc, pas très loin du stade olympique. Comme le temps est changeant, on y sera à l’abri.

Fundació Joan Miró

Sans surprise le musée expose des œuvres de Joan Miró. Le plus intéressant est que l’ensemble de la carrière de l’artiste est représentée. Ainsi il y a dans les premières salles des tableaux très éloignés de l’abstraction qui est l’aspect le plus connu de l’œuvre de Miró.

Fundació Joan Miró

On voit aussi les évolutions dans les techniques et les matériaux employés par l’artiste.

Fundació Joan Miró

Maintenant nous allons redescendre vers le centre-ville.

Refugi 307

Le Refugi 307 est l’un des abris anti-bombardement qui a été construit pendant la guerre civile. Le site est géré par le Musée d’Histoire de Barcelone, comme la Turó de la Rovira que j’ai visitée hier.

L’abri ne peut se visiter qu’en visite guidée, et seulement le dimanche matin.

Le début de la visite du Refugi 307

L’abri se présente sous la forme de galeries sous-terraines creusées sous la colline de Montjuïc. Sa construction a été lancée au début de la guerre civile à l’initiative de la population locale, ce qui était assez fréquent, surtout dans les quartiers où la vie associative était très forte.

Sur les 1400 abris de toutes tailles qui ont été construits, seuls 25 l’ont été par le gouvernement, mais ce dernier a financé ou fourni des matériaux pour beaucoup d’autres.

Les abris privés étaient accessibles en payant un droit d’entrée, souvent sous la forme de travail pour aider à sa construction. Des abris ont aussi été aménagés dans des caves ou des stations de métro.

Refugi 307

Ici environ 200m de tunnels ont été forés (sur les 400 prévus) avant la fin de la guerre. La capacité prévue était de 2000 personnes. L’abri a été agrandi tout au long de la guerre, la touche finale étant apportée par le gouvernement franquiste en 1940.

A l’image d’autres villes d’Espagne, Barcelone a inauguré la pratique du bombardement des villes et des populations civiles, pour atteindre un point culminant à Berlin.

On aurait pu croire qu’avec la fin de la seconde guerre mondiale on en aurait fini avec ce genre de bombardements, mais l’actualité de Syrie ou du Yémen montre que ce n’est pas le cas.

J’ai visité beaucoup d’installations de ce type, civiles et militaires. L’intérêt de celle-ci était surtout dans le commentaire de la guide, très riche d’anecdotes et de témoignages locaux.

Il pleuvait quand je suis entré dans l’abri et maintenant le soleil est revenu et je grimpe sur la colline de Montjuïc.

Le deuxième jour à Barcelone

Deuxième jour sous le soleil. J’ai consulté trois sites de prévisions météo, deux annonçaient de la pluie toute la journée et le troisième pas de pluie pour toute la journée. J’ai choisi ce dernier.

La journée a commencé tôt avec l’ascension de la Turó de la Rovira. Je ne regrette pas l’effort (fourni par le bus 119) tant la vue était belle.

Barcelone de la Turó de la Rovira

Ensuite j’ai descendu la montagne par des sentiers très fréquentés par les promeneurs, et les chiens, jusqu’à la Recinte Modernista de Sant Pau. Là aussi je ne regrette pas la visite, qui offre une autre facette de l’Art Nouveau à la catalane.

Le modernisme à Barcelone

De là j’ai poussé jusqu’à la la Sagrada Familia toute proche. Je ne l’ai pas visitée parce que je l’ai déjà fait l’année dernière, mais cela aurait été dommage de ne pas jeter un oeil sur l’avancement des travaux en passant.

La Sagrada Familia

Enfin j’ai continué à marcher jusqu’à la place de la Catalogne, pour finir par prendre le train, accompagné d’Alejandro, pour aller au stade. Pas le Camp Nou mais le stade Cornellà-El Prat, dont l’équipe, le RCD Espanyol recevait ce soir le FC Barcelone. C’était un beau match. Les deux équipes se sont neutralisées pendant la première mi-temps, mais finalement le FC Barcelone s’est imposé 3 à 0.

But !

Le retour a été assez rapide, avec aucune difficulté ni attente pour prendre le métro qui m’a ramené au bercail.

Il est tard, je m’occuperai des photos demain.

La journée de demain sera principalement consacrée à la visite de musées.