Troisième jour à Berlin

Aujourd’hui j’ai commencé par faire un tour dans le quartier de l’hôtel, dans le haut du Kurfürstendamm et autour de l’église du Souvenir de l’Empereur Guillaume (en allemand : Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche-Kirche). Le souvenir en question n’a donc rien à voir avec la second guerre mondiale et ses destructions, mais le fait d’avoir conservé l’église dans son état semi-détruit a une valeur symbolique forte.

Le quartier regorge d’édifices des années 50, période de la reconstruction.

En direct des années 50

Mais juste à côté se trouvent des immeubles bien plus récents.

Moderne

L’essentiel de la journée a été consacré au Deutsches Technikmusem. C’est le genre d’endroit où je peux passez beaucoup de temps.

Pour terminer la journée, je suis retourné au Kurfürstendamm pour visiter Story of Berlin.

C’est un musée consacré à l’histoire de Berlin, de sa fondation au XIIIème siècle à la chute du mur en 1989. Les périodes majeures sont celles du règne de Frédéric II de Prusse, dit Frédéric le Grand (celui de Sanssouci), de 1740 à 1786, puis celle de l’expansion industrielle à la fin du XIXème siècle.

C’est bien raconté, en mêlant petite et grande histoire.

En bonus, la visite inclut un bunker sous-terrain, abri construit au début des années 1970, en pleine guerre froide, pour protéger la population en cas de guerre nucléaire. Il était conçu pour recevoir 3600 personnes pendant 2 semaines. En gros c’est un grand espace couvert de couchettes avec quelques sanitaires et des stocks de nourriture.

L'abri sous le Kurfürstendamm

Plusieurs abris similaires ont été construits, des deux côtés du mur, et certains pourraient encore servir. Au cas où. Toutefois, vu le dénuement des installations, on peut s’interroger sur l’efficacité d’un tel abri. D’ailleurs jamais aucun exercice n’a été tenté. En outre, la capacité cumulée de tous les abris ne représentait même pas 1% de la population de la ville. Donc qui entre dans l’abri ? Comment cohabiteront tant de personnes dans une telle promiscuité ? On ne sait pas, et espérons ne pas avoir à le savoir.

Pour se remettre de ces émotions, quoi de mieux que le tradtionnel jarret grillé (Shweinhaxe) croustillant à souhait.

Très bon, mais trop gros pour prendre l’Apflestrudel qui aurait dû aller avec.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *