Samedi, je n’avais pas tout vu. Je suis retourné à la cathédrale de Bourges lundi matin, principalement pour visiter la crypte.
Le niveau du sol du côté du choeur, à l’arrière de la cathédrale, est plus bas que du côté de l’entrée. Nous ne sommes donc pas sous terre et il y a des fenêtres de la crypte. D’ailleurs le terme « crypte » n’est pas approprié, « église basse » serait plus juste.
Une des curiosités de l’endroit se trouve sur le sol.
Au moyen-âge, les tailleurs de pierre n’avaient pas de plans. Ils traçaient les gabarits de leurs pièces à même le sol. On peut voir ici par exemple celui d’une des rosaces. Très rares sont les traces qui nous sont parvenues. Il y en a aussi à Strasbourg et c’est à peu près tout.
Dans une cathédrale il faut donc penser à regarder par terre, mais aussi en l’air.
Ce vitrail est au sommet d’une des fenêtres dans la nef. Un téléobjectif ou une bonne paire de jumelles sont bien pratiques pour profiter de ces détails. Et c’est vrai à l’extérieur aussi.
En cherchant bien, on trouve toujours de drôles de créatures.
Mais je préfère les gargouilles !
Il est temps de prendre la route du retour. Mais je n’en ai pas encore fini avec les vielles pierres. Enfin je me comprends.