Acropole signifie « ville haute » et en effet on la voit de partout et ça grimpe pour l’atteindre.
C’est le site emblématique de la culture occidentale et nombreux sont les touristes qui viennent gravir la montagne sacrée.
Et ces millions de semelles ont rendu le sol très lisse et glissant comme une savonnette. Je n’ai pas vu de chute, mais ça doit bien arriver de temps en temps.
Une fois en haut, on peut enfin approcher et admirer le Parthénon.
J’essaie de l’imaginer complet, avec ses frontons, ses métopes ou sa frise qui sont au musée de l’Acropole ou au British Museum. Et avec ses couleurs. Car on le sait aujourd’hui : le Parthénon était très coloré du temps de sa splendeur.
Sa restauration est un chantier de grande haleine et dure depuis des dizaines d’années, alors que sa construction n’avait pris que 9 ans, pour une inauguration en 436 av JC. C’est qu’on s’est rendu compte que les colonnes ne sont pas bêtement cylindriques. Leur forme est incurvée pour compenser des effets optiques et donner l’impression que le temple a une forme parfaite.
C’est assez prodigieux quand on y pense 2500 ans après. On se demande comment ils ont fait.
L’autre construction importante encore debout est l’Erechtheion et ses fameuses cariatides.
Il y a bien d’autres vestiges. Il ne faut pas oublier que le site était déjà occupé 1000 ans avant le Parthénon, et que d’autres constructions ont été érigées après. La visite du musée de l’Acropole préalable permet de mettre les choses en perspective.
C’est fou de penser à toutes les pièces qui y sont exposées et qui viennent d’ici. Je me demande d’ailleurs s’il reste des choses à découvrir.
Il faisait assez frais ce matin mais le soleil se rattrape. Je vais redescendre vers d’autres vestiges antiques.