Depuis le temps qu’on nous parle des Jeux Olympiques, j’étais curieux de venir à la source.
Le site d’Olympie est un sanctuaire depuis bien avant que les premiers Jeux s’y tiennent en 776 av JC. Il y a même des traces mycéniennes.
Une visite préliminaire du musée s’impose pour fixer les idées.
Tous les objets exposés ont été trouvés sur le site ou dans les environs. Et beaucoup sont bien plus anciens que ces statues romaines.
Ensuite on visite le site, en commençant par la palestre qui était le lieu d’entraînement des athlètes.
Mais n’oublions pas que les jeux d’Olympie étaient dédiés à Zeus. Donc logiquement le temple le plus important lui était consacré.
La statue monumentale de Zeus par Phidias (20 m de haut) y était conservée. C’était une des sept merveilles mais elle a disparu. Comme toutes les merveilles, sauf une. Laquelle ?
La seule colonne aujourd’hui visible a été recréée à l’occasion des JO modernes de 2004.
Les abords sont jonchés de morceaux divers. Mais les pièces de valeurs (sculptures, ornements) sont dans le musée.
Au fil des ans le sanctuaire s’est enrichi de constructions offertes par les puissants du moment, tel le Philippeion.
Il été construit par Philippe de Macédoine, et fini par son fils Alexandre. L’idée était de célébrer la victoire de Chéronnée, qui marque le début de l’hégémonie macédonienne sur le monde grec. La politique n’est jamais loin à Olympie. Ce temple à été restauré avec des pièces originales conservées au Pergamon Museum de Berlin.
Mais il est temps de revenir au sport.
Par ce passage les athlètes accédaient au stade.
Entre deux groupes, j’ai eu Le Stade Olympique pour moi tout seul !
Non je n’ai pas couru les 192,27 m de la piste, je n’avais pas les affaires de sport (c’est ballot).