1515 ? Marignan !
1415 ? Azincourt !
C’est bien beau tout ça, mais que représentent ces deux batailles, et surtout que c’est-il passé entre ces deux dates ?
C’est le propos de l’exposition 2015 au Musée de l’Armée. Oui, nous sommes en 2016, mais c’est la dernière semaine.
Comme l’expo le montre, l’art de la guerre et les armées ont bien changé en un siècle (mais c’est vrai pour chaque siècle). Le désastre d’Azincourt a vu les chevaliers nobles défaits par des paysans archers. À cette époque les bombardes tient d’énormes boulets en pierre et sont trop lourdes pour être utilisées sur le champ de bataille.
Un siècle plus tard le chevalier en armure est un idéal romanesque, mais encore en vogue. L’infanterie est équipée d’arquebuse et surtout l’artillerie joue un rôle de plus en plus important. Les pièces, comme les couleuvrines, sont plus légères et mobiles et tirent des boulets en fer. C’est grâce à l’artillerie, et à ses alliés vénitiens, que François 1er l’emporte sur les suisses à Marignan.
Tout cela est bien raconté avec moult objets d’époque et une mise en scène moderne.