Quel point commun peut-on imaginer entre un monarque de 1,98m et une artiste de 1,47m ? Il se trouve que François 1er est devenu roi en 1515 et qu’Edith Piaf est née en 1915. Et surtout la Bibliothèque Nationale leur consacre une exposition temporaire en même temps.
Après ma visite à Chambord et Blois le week-end dernIer. L’expo François 1er ne pouvait que m’intéresser. J’avais d’ailleurs prévu de venir plus tôt mais une contrariété calendaire m’en avait empêché. Plus qu’une biographie, l’expo s’intéresse à l’image du roi, comme souverain mais aussi protecteurs des arts.

C’était intéressant mais un peu limité.
Initialement non prévue au programme, l’expo sur Édit Piaf était finalement plus riche et plus intéressante. Avec beaucoup de documents, c’était une vraie biographie depuis sa jeunesse jusqu’aujourd’hui et le film avec Marion Cotillard.

L’autoguide fourni permettait d’entendre des commentaires et surtout une cinquantaine de chansons de la Môme Piaf, interprétées par elle-même ou reprises par d’autres.
Ce qui nous amène à un autre point commun enter lettres deux personnages. Les deux écrivaient des textes. Même que dans la première expo ont peut ouïr des poèmes de François 1er mis en musique par ses contemporains. Mais il n’est pas passé à l’Olympia.
mais pourquoi donc ?
L’armure avait été commandée par Charles Quint en guise de cadeau diplomatique.C’était pendant une période de réchauffement qui n’a pas duré et le projet a été abandonné. L’armure n’est d’ailleurs pas terminée et n’a jamais été livrée.
Les relations entre Charles Quint et François 1er (et Henry VIII) étaient … compliquées.
L’armure appartient aujourd’hui au Musée de l’Armée, mais il n’était pas dit comment elle est arrivée là.
Je me suis un peu emmellé les pinceaux à propos de l’armure. Elle n’a pas été commandée par Charles Quint, mais par son frère, Ferdinand 1er, successeur de Charles sur le trône d’Empereur.
En 1806 Napoléon a fait apporter l’armure à Paris depuis le château d’Ambras, à Innsbruck, où elle avait été fabriquée puis stockée.
Au Musée de l’Armée, cette armure est habituellement présentée sur un cheval. Pour la première fois en un siècle on peut la voir en pied, ce qui permet d’apprécier la haute stature du roi.