D’un lac à l’autre

Après une journée ensoleillée je confirme : c’est une belle région. Mais il faut savoir prendre son temps : les routes ne sont pas des lignes droites. Il y a bien des bacs pour s’épargner des kilomètres, mais il faut être à l’heure, et la traversée n’est pas donnée. En tout cas j’en ai profité pour traverser de Bellagio à Varenna. Sur le bateau il y avait 6 voitures : 2 immatriculées en France, 1 en Allemagne et 3 en Italie dont 2 en location avec des français dedans.

Varenna ressemble à Bellagio, mais au dessus il y a le sympathique petit château Vezio qui offre une vue splendide sur le confluent des trois branches du lac de Côme.

Après quelques lacets bien sentis j’ai rejoins l’autoroute qui longe toute la côte est du lac. C’est l’autoroute italienne de montage classique : des tunnels de plusieurs kilomètres de long, un petit passage en plein air sur un viaduc et de nouveau un tunnel. C’est moins joli mais on peut passer la cinquième. Ça fait gagner du temps pour rallier Colico et ses deux forts (Montecchio et Fuentes).

Ensuite j’ai longé la côte ouest de la branche nord du lac presque jusqu’à hauteur de Bellagio puis j’ai bifurqué vers l’ouest, la frontière suisse et Lugano.

Lugano est une jolie et riche petite ville. Les Porsche et Ferrari se promènent en liberté, les boutiques de luxe pullulent. Les rues sont très étroites, et piétonnes, mais la plupart des bâtiments ont des arcades donc on peut circuler. Beaucoup d’entre eux sont richement décoré, mais comme les rues sont étroites, on manque de recul pour les apprécier. A part quelques rues le long du lac, tout le reste de la ville est en hauteur, avec des tas d’escaliers. La cathédrale San Lorenzo surplombe la ville mais l’intérieur est en travaux et seule une chapelle a été laissée accessible aux fidèles et aux touristes. Je suis tombé sur un jour de fête, avec, parmi les animations, des démonstration de grimpe et showrooms de voitures neuves sur les places de la ville : Mercedes, Fiat, Lancia, Audi, BMW, Dacia… Non, il n’y a pas d’intrus.

C’est la première fois que je viens en Suisse Italophone, dans le Tessin, ou Ticino en VO, pour être exact. J’ai déjà visité des petits bouts de chaque zone linguistique, un ou deux jours à la fois. Il faudra bien que je visite le pays de manière plus approfondie un jour. Mais pas cette fois.

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